Lorsqu'un acteur privé occupe le domaine public pour les besoins de son exploitation, il doit être titulaire d'une autorisation d'occupation, délivrée par l'autorité publique propriétaire du domaine concerné. Cette autorisation est en principe personnelle, c'est-à-dire qu'elle n'est valable que pour l'utilisation exclusive du titulaire concerné.
En outre, ces conventions d'occupation peuvent également avoir pour objet la délégation d'un service public avec occupation du domaine public, qui doit en principe être assuré par la collectivité (exemple de l'exploitation d'un parc). Dans ce cas, l'exploitant acquiert les obligations et prérogatives du propriétaire (1).
Cependant ces prérogatives ne peuvent avoir pour but de déposséder l'administration de ses propres droits, la protection du patrimoine public étant un droit fondamental. En effet, elles ne permettent au titulaire que de valoriser son exploitation (par exemple en lui offrant la possibilité de présenter des garanties bancaires).
En tout état de cause, nul ne peut occuper le domaine public sans titre (2). Ainsi, le titulaire d'une convention d'occupation qui souhaite en sous-louer une partie doit en principe faire agréer le sous-occupant par l'autorité administrative propriétaire. A défaut, les occupants en sous-location pourraient être considérés comme irréguliers et expulsés par l'administration.
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