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Contrôle stup positif + sursis probatoire

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Visiteur

Le 08-03-2023 à 16:23

Bonjour Voici ma situation j’ai eu un contrôle routier stupéfiants ce lundi au péage en étant au travail qui s’est avéré positif thc + cocaine. Sachant que je ne suis pas consommateur régulier du tout. J’ai été faible la veille car seul et entraîné par des gens rencontrés Seulement je suis en sursis probatoire suite à deux condamnations mais pas pour les mêmes faits, pour violences. J’ai exécuté ma peine à savoir 7 mois d’incarcération suivis de 4 mois sous surveillance électronique. Mon sursis probatoire devait se terminer en décembre. Je sais déjà que j’ai une suspension de permis mais quels sont les risques encourus ? Je vais recevoir ma convocation d’ici 10 jours et j’ai vraiment peur de retourner en prison, sachant que mon employeur me garde et que je suivais ma mise à l’épreuve à la lettre depuis 1 an. Suis-je considéré comme récidiviste ? Merci par avance pour votre réponse .

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  • Membre

    Le 10-03-2023 à 07:16

      + 1000 messages


    La seule personne qui puisse vous être utile et faire en sorte de limiter les conséquences de ce délit routier est l'avocat. Voyez donc votre avocat. Bonne chance.
    0
    + -
  • Membre

    Le 10-03-2023 à 07:31

      + 1000 messages


    Bonjour,
    Vous n'êtes pas récidiviste si c'est votre première infraction de cette nature. En revanche vous avez commis une nouvelle infraction, ce qui rend possible la révocation du sursis.
    *
    Suivez le conseil de Tisuisse et voyez rapidement un avocat.
    *
    Si vous vous laissez aller aussi facilement à consommer de la drogue par des gens croisés par hasard, en ayant en plus des antécédents de violence, il faudrait envisager des soins, ou en parler avec vos thérapeutes si vous êtes déjà engagé dans un parcours. Il faut aussi éviter de fréquenter des lieux où vous pouvez croiser de telles personnes.
    0
    + -
  • Visiteur

    Le 10-03-2023 à 18:22

      visiteur


    Je vous remercie pour votre réponse et du temps consacré pour. J’ai directement contacté un avocat pour assurer ma défense qui m’a plus ou moins rassuré . J’ai aussi un suivi psy dont mon dernier rdv date de cet après-midi. J’ai fait une erreur, j’en suis conscient et repenti. J’attendais une réponse juridique plutôt que moralisatrice mais je vous en remercie quand même. Ceci dit, personne n’a une boule de cristal entre les mains, seule l’humeur du tenant des cartes détient ma destinée.
    Moderateur

    Le 10-03-2023 à 18:44

    Bonjour, 

    "Ceci dit, personne n?a une boule de cristal entre les mains, seule l?humeur du tenant des cartes détient ma destinée."

    En droit, effectivement, il y a possibilité de révoquer le sursis.

    Pour éviter cela, il VOUS appartient de respecter les lois, faire de vrais efforts pour obtenir des rapports favorables de la psy et des personnes qui vous suivent.
    Cela aura du poids devant le juge et facilitera grandement le travail de votre avocat !

    Bien plus que "
    l?humeur du tenant des cartes détient ma destinée"
    Membre

    Le 10-03-2023 à 19:47

    Bonjour,
    Ma réponse, pour sa part n'était pas moralisatrice. Suivre des soins et changer vos fréquentations si elles vous poussent à la faute est aussi utile sur le plan juridique en plus de l'être sur le plan personnel. Cela montre au juge que le discours "je regrette et je vais m'amender" est réel.
    *
    Votre situation n'est pas très confortable, vous allez arriver au tribunal avec une condamnation pour des violences assez graves pour avoir pris 7 mois d'incarcération (ce qui est plutôt lourd si c'était votre premier délit), un sursis probatoire et un nouveau délit qui implique une potentielle mise en danger d'autrui. Il faut donc avoir de quoi convaincre le juge que vous n'allez pas revenir une troisième fois avec une nouvelle bêtise.
    *
    Et toujours sur le plan juridique, il serait calamiteux de vous laisser entraîner une nouvelle fois ou d'être à nouveau "faible". Je ne connais pas le contexte qui vous rend vulnérable, mais visiblement être sous sursis probatoire après avoir fait de la prison ferme n'a pas suffi à vous freiner.
    *
    Il va donc falloir arriver à convaincre le juge que :
    - vous n'avez pas agi parce que vous vous moquez des règles judiciaires ;
    - qu'il n'est pas nécessaire de cogner plus fort que la première fois pour vous apprendre à respecter la loi.
    *
    Je vous ai donné des conseils pratiques, pas dit que ce que vous aviez fait est mal et que vous devriez avoir honte. Ca ne servirait à rien, et la police, le procureur et le juge vous le répèteront assez.
    *
    Ce qui serait bien serait d'identifier avec les soignants les causes de votre infraction et de travailler dessus avec des mesures concrètes : changer de fréquentations, de passe-temps, adpater le parcours de soins, suivre un stage de sensibilisation...
    *
    Votre avocat aura peut-être d'autres idées.
    0
    + -

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