Rappel : le logement de fonction se caractérise par la mise à disposition permanente d'une habitation par votre employeur, gratuitement ou en contrepartie d'une somme modique qui ne peut être assimilée à un loyer (1), en raison de votre activité et pour en faciliter l'exercice.
Aujourd'hui, aucun texte ne crée d'obligation générale pour l'employeur de founir un tel avantage en nature à son salarié.
Attention ! Il arrive que certaines dispositions légales ou conventionnelles prévoient une mise à disposition obligatoire pour :
- les mineurs (2) ;
- les salariés occupés dans les établissements de services destinés aux personnes inadaptées et handicapées (3) ;
- les concierges et les employés d'immeuble à usage d'habitation (4).
Si vous êtes concerné par l'un de ces cas qui figure, le logement de fonction peut être négocié avec votre employeur avant ou après la date de conclusion du contrat de travail.
Bon à savoir : si votre employeur ne respecte pas ses obligations légales ou conventionnelles, vous pouvez demander le versement de dommages et intérêts.
Par ailleurs, il convient de préciser que le logement de fonction fourni par votre employeur doit respecter certaines conditions de sécurité et d'habitation (5). Le salarié, quant à lui, est tenu aux obligations de tout locataire.
Toutefois, notez que les règles protectrices de maintien dans les lieux prévues pour les locations "traditionnelles" ne s'appliquent pas (6).
Autrement dit, si en cas de suspension du contrat de travail, aucune suspension du droit au logement ne peut avoir lieu (6), l'impact ne sera pas le même en cas d'arrêt du contrat de travail. En effet, le droit au logement de fonction prendra donc nécessairement fin au moment de la rupture (fin de CDD (contrat à durée déterminée), démission, retraite, etc.). En cas de licenciement, le salarié est tenu de libérer le logement et de restituer les clés après un délai de 3 mois, qui court à compter de la fin du préavis (7).
Pour finir, si vous souhaitez effectuée une contestation relative au logement de fonction, sachez que cela relève de la compétence du Conseil des Prud'hommes (8).
En revanche, pour les litiges intervenant après cessation non contestée du contrat de travail, cela relève de la compétence du Tribunal judiciaire (ex : refus de restitution du logement par le salarié) (9).
Ce que pensent nos clients :
Abdelmajid R.
le 04/02/2019
Bonne explications facile à comprendre
Jean-Claude F.
le 03/04/2017
Aucun commentaire
Christian D.
le 24/07/2015
Commande recu rapidement,accompagenement au téléphone sérieux et efficace
Véronique S.
le 17/09/2014
Cela répondait à nos interrogations tout simplement.