Entraver les relations collectives de travail ou le dialogue social est susceptible de constituer un délit pénal, appelé délit d'entrave, ce qui n'est pas sans conséquence.
- L'entrave à la constitution d'une instance représentative du personnel ou à la libre désignation de ses membres est une infraction punie d'un an d'emprisonnement et de 7.500 euros d'amende (1).
En cas de récidive, l'emprisonnement peut être porté à 2 ans et l'amende à 15.000 euros (2).
- L'entrave au fonctionnement régulier des instances représentatives du personnel est puni de 7.500 euros d'amende, sans peine d'emprisonnement (1).
En cas de récidive, l'amende encourue pourra être portée à 15.000 euros (2).
- L'entrave à l'exercice du droit syndical est puni d'un an d'emprisonnement et de 3.750 euros d'amende (3).
- L'entrave découlant du non respect des mesures protectrices du mandat en cas de rupture du contrat de travail d'un salarié protégé est puni d'un an d'emprisonnement et de 3.750 euros d'amende (4).
La sanction est généralement prononcée à l'encontre du chef d'entreprise ou de toute personne investie de l'autorité patronale. Mais elle peut être prononcée à l'égard de toute autre personne qui commet un délit d'entrave.
Ce que pensent nos clients :
Aurore L.
le 13/12/2024
Rapport complet avec modèle de lettre