Transmission d'une attestation de salaire
Dès réception du volet n°3 de l'avis d'arrêt de travail, l'employeur doit transmettre une attestation de salaire à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) du salarié.
C'est à partir de cette attestation que l'organisme de Sécurité sociale détermine le droit aux indemnités journalières (IJSS) du salarié et en calcule le montant.
L'employeur transmet cette attestation :
- par internet, sur le site net-entreprises.fr si l'entreprise dispose d'un numéro SIRET ;
- ou depuis un logiciel de paie certifié ;
- ou par courrier, en envoyant le formulaire « Attestation de salaire pour le paiement des indemnités journalières » (n° S3201 ; Cerfa n° 11135*04).
Cas dans lesquels l'attestation de salaire doit être établie
Dans le cadre d'une maladie, l’employeur est tenu d'établir une attestation de salaire dès lors que l’arrêt de travail du salarié est motivé par :
- une maladie, qu'elle soit professionnelle ou non ;
- un accident du travail ;
- une reprise à temps partiel pour motif thérapeutique.
Il n’est pas tenu d'établir de nouvelle attestation de salaire en cas de prolongation de l’arrêt maladie, dans les conditions suivantes :
- la prolongation est établie pour le même motif que l'arrêt initial ;
- la durée totale de l'arrêt n'excède pas 6 mois* ;
- il n'y a pas d'interruption entre les arrêts de travail.
* À savoir : si l'arrêt de travail se prolonge sans interruption au-delà de 6 mois, l'employeur doit établir une nouvelle attestation de salaire, selon les mêmes modalités que ci-dessus. En effet, l'Assurance maladie évalue au terme de 6 mois, si le salarié a toujours droit au versement des indemnités journalières, et, le cas échéant, le montant de celles-ci.
Toutefois, via la Déclaration Sociale Nominative (DSN), il suffit à l'employeur de modifier la date prévisionnelle de l'arrêt de travail dans son logiciel de paie.
En cas d'envoi par courrier, il s'agira du formulaire « Attestation de salaire délivrée par l'employeur dans le cas d'une interruption continue supérieure à 6 mois » (n° S3202 ; Cerfa n° 11136*05).
Ce que pensent nos clients :
Fiorella G.
le 30/09/2024
Concernant mon expérience on line, je retrouve des textes qui sont fort intéressants et je suis satisfaite. en revanche, il se peut que dans quelque temps, j'aurai besoin d'une évaluation auprès d'un avocat spécialisé, à ce moment-là, je serai en mesure d'apporter une vision d'ensemble, sur l'offre de service de ce dispositif.
Annick D.
le 13/11/2019
J'ai reçu s