Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) impose à toutes les entreprises qui traitent des données personnelles à leur compte ou non, de mettre en place des actions afin de pouvoir être en conformité aux dispositions applicables.
L'une des premières mesures imposées est la constitution d'un registre des activités de traitement des données.
Ce document permet de recenser tous les fichiers en lien avec le traitement de données personnelles et ainsi avoir une vision d'ensemble des actions menées en ce sens.
Chaque responsable de traitement et, le cas échéant, son représentant, doit tenir un registre des activités de traitement effectuées sous sa responsabilité. Ce document doit contenir (1) :
- le nom et les coordonnées du responsable du traitement et, le cas échéant, du responsable conjoint du traitement, du représentant du responsable du traitement et du délégué à la protection des données ;
- les finalités du traitement ;
- une description des catégories de personnes concernées et des catégories de données à caractère personnel ;
- les catégories de destinataires auxquelles les données à caractère personnel ont été ou seront communiquées, y compris les destinataires dans des pays tiers ou des organisations internationales ;
- le cas échéant, les transferts de données à caractère personnel vers un pays tiers ou à une organisation internationale, y compris l'identification de ce pays tiers ou de cette organisation internationale et, dans certains cas particuliers, les documents attestant de l'existence de garanties appropriées ;
- dans la mesure du possible, les délais prévus pour l'effacement des différentes catégories de données ;
- une description générale des mesures de sécurité techniques et organisationnelles de la protection des données.
Le registre est placé sous la responsabilité du dirigeant de l'entreprise. Il doit être mis à la disposition de la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) dès qu'elle en fait la demande.
Bon à savoir : les sous-traitants et, le cas échéant, leurs représentants, sont soumis à une obligation similaire.
Si sa mise en place est recommandée pour toutes les entreprises, ce registre n'est toutefois obligatoire que pour celles de 250 salariés ou plus (2).
Les entreprises de moins 250 salariés n'ont effectivement pas l'obligation de tenir un tel registre, sauf si :
- le traitement qu'elles effectuent est susceptible de comporter un risque pour les droits et libertés des personnes concernées ;
- il n'est pas occasionnel ;
- ou il porte notamment sur des catégories de données particulières, comme celles ayant trait à l'origine raciale ou ethnique, ou sur des données à caractère personnel relatives à des condamnations pénales et à des infractions.
Bilan : ainsi, au même titre que le registre unique du personnel, ou que le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP), ce registre fait partie des registres obligatoires à tenir par l'entreprise, dès lors qu'elle réalise un traitement de données.
Ce que pensent nos clients :
EVELYNE R.
le 28/11/2024
Ras
Miguel R.
le 19/07/2024
De très bon conseil
Francis M.
le 28/01/2020
Rapidité, document bien rédigé (rgpd)
PIERRE P.
le 24/01/2020
Rapidité