Un médecin est le seul compétent pour déterminer le temps nécessaire pour envisager la reprise du travail. Le niveau d'avancement de cette pathologie, et donc la durée d'arrêt de travail, varie beaucoup selon les individus.
L'arrêt de travail peut être de courte durée, de quelques jours à plusieurs semaines. Dans les cas les plus avancés, il faudra compter quelques mois. Selon le guide d'aide à la prévention, publié par le ministère du Travail, “un arrêt maladie de 2 à 3 mois peut être nécessaire” (1).
En fonction de la gravité, la durée est ainsi très variable et peut souvent être entrecoupée par des périodes de reprise du travail. Cette durée ne peut pas excéder 3 ans, puisque l'assurance maladie verse les indemnités jusqu'à 360 jours sur une période de 3 ans (2).
Dans les cas les plus graves, lorsque la reprise du travail est inenvisageable, mettre fin au contrat de travail est parfois la seule issue.
Selon la 8e édition du Baromètre 2023 Absentéisme initié par Malakoff Humanis, 33 jours est la durée moyenne des arrêts pour motifs psychologiques contre 19 jours en moyenne pour un arrêt résultant d'un autre motif (3) : dans plus de 8 cas sur 10, les salariés ayant eu un arrêt de plus de 30 jours avaient eu des signes avant-coureurs au cours des 2 années précédentes : le plus souvent une fatigue excessive (47 %) ou des surcharges de travail/de stress (40 %). Ces deux points touchent particulièrement les managers et les professions intermédiaires.
À penser :
Un salarié en arrêt maladie pour burn-out peut être arrêté pour une durée assez longue.
Le salarié doit passer une visite de reprise à l’initiative de l’employeur, dès lors que (4) :
-
il a été absent pour maladie professionnelle ;
-
son absence a duré au moins 30 jours pour cause d'accident du travail ;
-
après une absence d'au moins 60 jours pour cause de maladie ou d'accident non professionnel.
La visite médicale de reprise doit avoir lieu au plus tard 8 jours après la reprise du travail par le salarié.
Si le burn-out est reconnu comme une maladie professionnelle, l’employeur verra son taux de cotisation AT/MP (accidents du travail/maladies professionnelles) augmenter.
Un salarié ayant été en arrêt de travail pour burn-out d’une durée de plus de 3 mois peut demander à passer une visite de préreprise.
Après un arrêt maladie pour épuisement professionnel, le salarié peut reprendre le travail dans le cadre d’un temps partiel thérapeutique.
Rappel : le Conseil d'État, dans un arrêt en date du 28 mai 2024, a considéré qu'en l'espèce, l'arrêt de travail était justifié et qu'il ne s'agissait pas d'un arrêt de complaisance (5).
Ce que pensent nos clients :
CEDRIC R.
le 18/10/2024
Pas très qualitatif… c’est très basique … les éléments annoncés ne se trouvent pas dans le dossiers … bref sans grand intérêt
Edvina A.
le 28/09/2023
Parfait et je vous recommande . un grand merci à valérie 🙏
JEAN-CLAUDE B.
le 18/09/2023
Pertinent
Bernard S.
le 15/03/2023
Le site n'est pas très ergonomique et on le quite devant la complexité d'accès! c'est pas normal
SEBASTIEN S.
le 16/06/2022
Site très complet et réponses aux questions pertinentes
ALAIN F.
le 03/08/2020
Un peu plus de jurisprudence aurait été souhaitable. parler du brown out également.