Les causes à l'origine du syndrome de l'épuisement professionnel sont multiples.
Plusieurs facteurs de stress ont été recensés ces dernières années :
- le développement des nouvelles technologies et des outils de communication : de nombreux salariés ont, en effet, de plus en plus de mal à décrocher de leur travail le soir, le week-end, pendant les vacances, voire lorsqu'ils sont en arrêt pour maladie. Répondre aux mails ou prendre des appels liés à l'activité professionnelle en dehors des horaires de travail est devenu naturel pour beaucoup ;
- les politiques managériales peuvent également être à l'origine de l'apparition du stress chez certains salariés, pour qui les objectifs fixés par leur hiérarchie peuvent sembler trop élevés et irréalisables. Certains salariés peuvent être tentés d'effectuer des heures supplémentaires pour les atteindre, par peur de perdre leur emploi s'ils ne les remplissent pas ;
- la pression constante : la pression émanant de la hiérarchie, mais également des collègues ou des clients peut, sur moyen ou long terme, créer un environnement de stress intense au travail ;
- le climat de compétition : il peut en effet régner un climat de compétition entre les salariés. La volonté de faire mieux que l'autre peut alors tourner à l'obsession pour certains ;
- la mauvaise gestion et le mauvais management dans une situation de télétravail : le télétravail est une source de burn-out pour certains salariés. Cela peut venir du fait du non-respect des horaires par les salariés (qu'ils le fassent d'eux-mêmes ou suite à une demande de leur manager). Ne pas prendre de pause, faire des heures supplémentaires, ne pas décrocher même après les horaires de travail, etc. La pression que peuvent ressentir certains salariés en télétravail peut déboucher sur un burn-out. De plus, certains managers peuvent tenter de faire comprendre à leurs salariés qu'ils n'ont pas confiance en eux, qu'ils ne travaillent pas assez, qu'ils ne sont pas assez disponibles… Ce management peut entraîner une dévalorisation de soi et un épuisement professionnel ;
- le manque d'autonomie et de reconnaissance ;
- les mauvais rapports sociaux et relations de travail ;
- en période de Covid-19, des salariés ont été mis à contribution pour que l'activité soit maintenue : nouvelle organisation de travail avec de nombreuses règles sanitaires à respecter, intensification de l'activité, pression considérables sur les salariés, stress lié à la contamination, intensification des horaires de travail, difficulté à prendre des jours de congés, fatigue accumulée (au niveau professionnel et accru en raison de la vie familiale et de ses nouvelles contraintes), peur continuelle de perdre son emploi ou d'avoir une baisse de salaire liée à la crise... Même s'il n'y a plus de protocole sanitaire en entreprise, ces éléments ont pu impacter vos salariés sur le long terme.
Bien d'autres causes peuvent exister et sont différentes selon les situations et selon les salariés.
Pour information : selon le 13e baromètre Empreinte Humaine, 50% des salariés déplorent un manque de retour sur le travail qu’ils font et 40% d'entre eux déclarent ressentir une peur des reproches ou du blâme en cas d’erreur => 1,9 à 2 fois plus de détresse psychologique chez eux (1).
33% vivent un sentiment d’inutilité => 1,8 fois plus de détresse psychologique chez eux.
Selon le baromètre, 5 principaux facteurs de RPS ont été révélés par les résultats :
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Tous les salariés ne réagissent pas de la même manière face aux directives qui leur sont imposées. Certains sont plus résistants à la pression que d'autres. Ainsi, quand les conditions de travail d'une entreprise sont à l'origine d'un burn-out chez certains salariés, pour d'autres, elles n'ont aucune conséquences néfastes sur leur santé.
À noter :
L’intensité et la complexité du travail se caractérisent par :
- des délais et des objectifs manquant de clarté ;
- une surcharge des tâches professionnelles ;
- une intensification des horaires ;
- des interruptions régulières ;
- le manque de reconnaissance ;
- un sentiment de manque d’équité ;
- des conflits de valeur, demandes contradictoires ;
- le manque de clarté dans les objectifs, les moyens ;
- l'insécurité de l’emploi.
Une dégradation de la santé physique peut impacter la santé mentale et influer sur la réalisation des risques psychosociaux :
Exemples : lorsque le salarié souffre de :
- troubles musculo-squelettiques ;
- maladies cardiovasculaires ;
- troubles de santé mentale (épisode dépressif, troubles anxieux, état de stress post-traumatique, tendances suicidaires) ;
- aggravation ou rechute de maladies chroniques.
À noter : l'exposition du salarié à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels peut aussi favoriser le risque de burn-out.
Exemples :
- des contraintes physiques marquées (manutentions manuelles de charges, postures pénibles définies comme positions forcées des articulations, vibrations mécaniques) ;
- un environnement physique agressif (agents chimiques dangereux, y compris les poussières et les fumées, activités exercées en milieu hyperbare, températures extrêmes, bruit, certains rythmes de travail tels que le travail de nuit, le travail en équipes successives alternantes ou le travail répétitif caractérisé par la réalisation de travaux impliquant l'exécution de mouvements répétés, sollicitant tout ou partie du membre supérieur, à une fréquence élevée et sous cadence contrainte).
Ce que pensent nos clients :
CEDRIC R.
le 18/10/2024
Pas très qualitatif… c’est très basique … les éléments annoncés ne se trouvent pas dans le dossiers … bref sans grand intérêt
Edvina A.
le 28/09/2023
Parfait et je vous recommande . un grand merci à valérie 🙏
JEAN-CLAUDE B.
le 18/09/2023
Pertinent
Bernard S.
le 15/03/2023
Le site n'est pas très ergonomique et on le quite devant la complexité d'accès! c'est pas normal
SEBASTIEN S.
le 16/06/2022
Site très complet et réponses aux questions pertinentes
ALAIN F.
le 03/08/2020
Un peu plus de jurisprudence aurait été souhaitable. parler du brown out également.