Par la transaction, l'employeur obtient du salarié qu'il s'engage à ne pas contester la rupture de son contrat de travail, ou tout discorde durant exécution, devant le conseil de prud'hommes, qui est compétent en tant que juge des litiges sociaux.
La transaction est une alternative au procès. Elle permet ainsi d'éviter les aléas, les frais et les longueurs d'un procès tout en réglant le litige.
En optant pour une transaction, l'employeur gagne du temps (la préparation d'un contentieux demande la constitution d'un dossier, la réunion de pièces servant de preuves). Notons également qu'une affaire portée devant le conseil de prud'hommes (CPH) dure en moyenne 16 mois (1) et limite les risques liés à un contentieux dont l'issue est incertaine.
L'indemnité transactionnelle est le fruit d'un compromis entre employeur et salarié, et à ce titre une addition de plusieurs indemnités dont les conditions doivent être respectées. En cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, les montants des indemnités fixés par le Code du travail doivent être appliqués (2).
Cet encadrement vient atténuer l'aléa d'une procédure devant le CPH : les indemnités sont prévisibles car déterminées en fonction de l'ancienneté du salarié et de l'effectif de l'entreprise et non en fonction du préjudice subi. Les juges doivent respecter les montants minimum et maximum.
Ce que pensent nos clients :
Catherine R.
le 26/07/2019
Tout est clair et compréhensif
DORIANE L.
le 11/03/2016
J'aurai souhaité trouver dans le dossier un exemple de calcul de la fiche de paie.
BERNARD H.
le 27/11/2014
Un exemple de chronologie des actions serait intéressant, et un récapitulatif des textes impliqués