En contrepartie de son départ de l'entreprise, le salarié perçoit des avantages financiers. Lui est allouée une indemnité de rupture qui ne peut être inférieure à l'indemnité qu'il aurait perçue s'il avait été licencié (1).
Outre cette indemnité de départ, il peut profiter d'autres mesures incitatives contenues dans le plan de départ volontaire (PDV), sous la forme d'avantages financiers ou non, tels que :
- des aides financières ou techniques à la création ou à la reprise d'une entreprise (assistance administrative pour l'élaboration des dossiers, aide à la recherche de financement, etc.) ;
- des aides à la reconversion professionnelle : bilan de compétences, formation, validation des acquis de l'expérience, etc. ;
- des aides à la mobilité géographique : aide à la recherche d'un logement, soutien familial (aide à la recherche d'un emploi pour le conjoint, à la scolarisation des enfants), paiement des frais de déménagement, etc. ;
- pour les salariés en fin de carrière, un rachat des trimestres de cotisations manquants ;
- un accès à des antennes emploi ou cellules info-conseil, permettant au salarié d'être conseillé sur ses projets de départ.
Le PDV peut prévoir une multitude d'autres aides apportées au salarié, par exemple le maintien de la couverture des frais de santé.
Pour savoir à quel type d'aide il peut prétendre, le salarié visé par une offre de départ négocié doit consulter le PDV établi par l'entreprise.
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