Le paiement des frais d'expertise commandée par le CSE dépend du type de consultation concernée.
Lorsque le CSE décide du recours à l'expertise, les frais d'expertise sont pris en charge (1) :
- par l'employeur exclusivement dans les cas suivants :
- pour la consultation sur la situation économique et financière de l'entreprise (2) ;
- pour la consultation sur la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi (3) ;
- en cas de licenciements économiques collectifs (4) ;
- en cas de risque grave, identifié et actuel, révélé ou non par un accident du travail, une maladie professionnelle ou à caractère professionnel (5) ;
- dans les entreprises d'au moins 300 salariés, en vue de préparer la négociation sur l'égalité professionnelle en l'absence de tout indicateur relatif à l'égalité professionnelle (6) ;
- pour la recherche d'un repreneur (7) ;
- pour les expertises donnant normalement lieu à un financement partagé entre l'employeur et le CSE (pour la consultation sur les orientations stratégiques) lorsque le budget de fonctionnement du CSE est insuffisant pour couvrir le coût de l'expertise et n'a pas donné lieu à un transfert d'excédent annuel au budget destiné aux activités sociales et culturelles ;
- par le CSE et l'employeur : le CSE prend en charge, sur son budget de fonctionnement, à hauteur de 20 %, et par l'employeur, à hauteur de 80 %, pour la consultation sur les orientations stratégiques et pour les consultations ponctuelles hors celles prises en charge par l'employeur (c'est-à-dire hors licenciements économiques collectifs, risque grave, et dans le cadre de la recherche d'un repreneur) (1) ;
- par le CSE exclusivement : le CSE peut faire appel à tout type d'expertise rémunérée par ses soins pour la préparation de ses travaux (8).
Ce que pensent nos clients :
Laurence S.
le 20/05/2021
Très utile car opérationnel.