Retrouvez les coordonnées d'avocats partout en France dans notre annuaire.
Appelez notre équipe au 01 75 75 42 33 pour vous faire accompagner (prix d'un appel local).
Modèle de lettre
Envie d'en lire davantage ? | Abonnez-vous
1 997 utilisateurs ont déjà consulté cette lettre
Votre salarié a été déclaré inapte par le médecin du travail. Malgré de sérieuses recherches, et après consultation du comité social et économique (CSE) vous ne parvenez pas à lui proposer un reclassement, ni à réadapter le poste au regard des recommandations de la médecine du travail. Sans pour autant prononcer un licenciement, vous souhaitez lui notifier l'impossibilité de son reclassement. ...Lire la suite
4,80€ TTC
Rédigé par un juriste
Prêt à l’emploi
Téléchargement immédiat
En bref
Votre salarié a été déclaré inapte par le médecin du travail. Malgré de sérieuses recherches, et après consultation du comité social et économique (CSE) vous ne parvenez pas à lui proposer un reclassement, ni à réadapter le poste au regard des recommandations de la médecine du travail. Sans pour autant prononcer un licenciement, vous souhaitez lui notifier l'impossibilité de son reclassement.
Il résulte d’un lieu commun, la pensée selon laquelle le salarié inapte, impossible à reclasser, ne peut connaître d’autre sort que celui d’un licenciement.
En effet, l’employeur peut rompre le contrat de travail s’il justifie :
Il est vrai que l'employeur peut rompre le contrat de travail s'il justifie :
soit de son impossibilité de proposer un emploi dans les conditions prévues à l'article L1226-10 du Code du travail ;
soit du refus par le salarié de l'emploi proposé dans ces conditions ;
soit de la mention expresse dans l'avis du médecin du travail que tout maintien du salarié dans l'emploi serait gravement préjudiciable à sa santé ou que l'état de santé du salarié fait obstacle à tout reclassement dans l'emploi (article L1226-12 du Code du travail).
Cependant, la jurisprudence (Cass. Soc., 30 avril 2014, n° 12-28374) précisait que le seul refus du salarié ne suffit pas à justifier un licenciement. Depuis la réforme de l'inaptitude (Loi n° 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels) cette solution n'est plus certaine. L'employeur doit donc s'assurer de l'impossibilité d'un reclassement, d'autant plus que la charge de cette preuve ne pèse que sur lui (Cass. Soc., 7 juillet 2004, n° 02-47686).
Ainsi, bien qu'étant dans l'impossibilité de lui proposer un autre emploi, l'employeur peut se contenter d'en informer le salarié sans prendre (immédiatement) le parti d'une rupture du contrat. Cela offre un temps nécessaire pour étendre la recherche d'un poste de reclassement. C'est aussi l'occasion de s'assurer d'un strict respect de l'obligation de consultation du CSE (article L1226-15, alinéa 2 du Code du travail).
Par ailleurs, à travers un recours le plus tardif possible au licenciement, l'employeur vérifie d'une part que le CSE dispose d'informations à même de lui permettre de rendre un avis éclairé, et d'autre part que cet avis a été rendu au regard du second examen médical (Cass. Soc., 8 avril 2009, n°07-44307).
Même si le second examen n'est plus obligatoire, le médecin du travail doit (article R4624-32 du Code du travail) :
réaliser au minimum un examen médical, accompagné, au besoin, d'examens complémentaires à propos notamment de mesures d'aménagement ;
réaliser ou faire réaliser une étude du poste et des conditions de travail ;
indiquer la date à laquelle la fiche d'entreprise a été actualisée ;
procéder à une concertation avec l'employeur.
Dans tous les cas, l'employeur peut soit proposer un reclassement, c'est-à-dire un emploi “aussi comparable que possible à l'emploi précédemment occupé” ou, une solution plus proche d'un déclassement par la “mise en oeuvre de mesures telles que mutations, aménagements, adaptations ou transformations” (article L1226-10 du Code du travail). Ces mesures nécessitent un temps d'analyse que permet la notification de l'impossibilité de reclassement non assorti d'un licenciement.
Attention : à compter de la date de l'examen médical de reprise, l'employeur dispose d'un délai d'un mois pour reclasser le salarié ou pour le licencier. À défaut, il s'expose au versement d'un salaire correspondant à l'emploi qu'exerçait le salarié avant son arrêt (article L1226-11 du Code du travail).
Modèle de lettre notifiant l'impossibilité d'un reclassement à un salarié non licencié
1 997 utilisateurs ont déjà consulté cette lettre
4,80€ TTC
Par Alice Lachaise le 25/10/2024 • 201728 vues
Lorsqu'un salarié est déclaré inapte à exercer son activité professionnelle, l'employeur est tenu de suivre une procédure spécifique, dans le but de le reclasser ou de le licencier. Cette...
Par Alice Lachaise le 23/09/2024 • 296486 vues
L'un de vos salariés a été déclaré inapte par le médecin du travail : vous allez devoir...
Par Lorène Bourgain le 20/09/2024 • 5382 vues
La déclaration de l'inaptitude (d'origine professionnelle ou non professionnelle) d'un...
Par David Poroes Pereira le 26/03/2024 • 1369780 vues
Lorsqu'un salarié est déclaré inapte à la reprise du travail par le médecin du travail, que...
Vous souhaitez consulter un avocat compétent en droit du travail proche de chez vous ?
Retrouvez les coordonnées d'avocats partout en France dans notre annuaire.
Appelez notre équipe au 01 75 75 42 33 pour vous faire accompagner (prix d'un appel local).
Ils partagent leurs expériences
21/11/2024
BONNE ECOUTE
21/11/2024
Dossier complet répondant à mes questions
14/11/2024
Très clair et facile d'utilisation. Merci !
13/11/2024
Peut être de rendre plus ludique les recherches
13/11/2024
Document complet et très utile
12/11/2024
Dossier très complet et informatif