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Kévin34 Le 20-12-2022 à 16:23
J'ai été embauché, le 04 août dernier, en CDI avec période d'essai d'un mois, renouvelable une fois, en qualité de Chauffeur-Livreur pour un sous-traitant Amazon. Je dépend de la convention collective des transports routiers. Mes horaires de travail étaient 10h00-19h45, avec une pause obligatoire de 45 minutes, sans préciser de quelle heure jusqu'à quelle heure.
Dans le bulletin de salaire du mois d'août 2022, je constate que seules 157,33 heures m'ont été payées. 17,33 heures ont été majorées à 25 %.
Ensuite, pour pallier l'absence d'un chauffeur-livreur, je suis venu travailler sur mon jour de repos (SMS à l'appui). Aurais-je dû bénéficier d'une majoration de chaque heure de travail effectuée ce jour-là ?
Concernant le total de mes heures de travail réellement effectuées sur le mois d'août 2022, l'entreprise était parfaitement consciente que je n'en ai pas fais 157,33 heures, mais 215 heures. Doit-elle donc prendre en compte la totalité de mes heures de travail réellement effectuées et me les payer en conséquence, majorations conventionnelles comprises ?
Concernant l'indemnité de repas, il n'est rien notifié sur le contrat de travail. Cependant, l'entreprise fonctionne aussi : pas plus de 9 d'indemnité de repas par jour, sous condition de présenter un justificatif (ticket de caisse), d'acheter un repas via une formule (type McDonald's), interdiction de s'acheter un sandwich avec une bouteille d'eau en grande surface pour prétendre à un remboursement. Pour le mois d'août 2022, j'ai reçu la modique somme de 29,50 pour 22 jours travaillés. L'entreprise doit-elle, malgré qu'il n'y ait rien d'indiqué dans le contrat de travail, s'aligner sur la convention collective et attribuer une indemnité repas de 14,34 net par jour de travail ? Je précise que les 45 minutes de pause imposées ne peuvent être prises ni au domicile ni au bureau, car interdiction de sortir de son itinéraire de livraison du jour.
Pour le mois de septembre 2022, je n'ai touché aucune indemnité de repas, malgré avoir présenté des tickets de caisse.
Ensuite, à partir du lundi 22 août, on m'a promu de chauffeur livreur à dispatcheur. Ce dernier poste consiste à gérer toute l'équipe de chauffeurs livreurs, à faire l'attribution et affectation des tournées le matin, à faire une veille toute la journée sur ordinateur des tournées, à être le lien entre le chauffeur livreur et la base logistique en cas de soucis, à traiter les réclamations de clients n'ayant pas reçu leur colis ou endommagés, à faire le planning, à rester à son poste jusqu'à ce que le dernier chauffeur livreur soit revenu au dépôt. Il me fallait commencer à 08h00 et je terminais aux alentours de 20h00, parfois jusqu'à 23h30-00h00 ! Et tout ceci, sans aucune pause, tout seul toute la journée ! Pour couronner le tout, je travaillais dans un HLM sale, sans toilettes, donc j'étais obligé d'attendre de rentrer chez moi le soir pour pouvoir faire mes besoins (j'habitais à 40 minutes de mon lieu de travail).
Le problème, c'est que l'entreprise ne m'a jamais fais signer de contrat de travail pour le poste de dispatcheur. Je suis resté avec mon contrat de chauffeur livreur, sans avenant au contrat. J'ai fais tout le nécessaire pour prouver que j'occupais ce nouveau poste (captures d'écran,). On m'a simplement dit qu'une prime de 300 par mois était attribuée, sans modification du contrat. En date du 08 septembre 2022, sur mon jour de repos, ne voyant pas de prime et n'étant pas satisfait de ces conditions, je leur ai adressé un e-mail pour leur demander de me faire signer un nouveau contrat, et le paiement de mes heures supplémentaires du mois d'août. N'ayant pas appréciés, ils ont, dans l'heure suivante, demandé à mon manager de venir à mon domicile pour réclamer des explications, et me dire que je suis destitué de mon poste de dispatcheur, que je redeviens chauffeur livreur et qu'ils allaient mettre fin à ma période d'essai d'ici une quinzaine de jours, le temps de trouver un remplaçant.
Le 21 septembre 2022, j'ai été avisé, par lettre remise en main propre par mon manager, de mon licenciement pour «fin de période d'essai non concluante » pour le 27 septembre 2022.
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