L’objectif de la consécration de ce droit était de permettre aux salariés de se voir assurer le respect (1) :
- de leurs temps de repos et de congé ;
- et de leur vie personnelle et familiale.
Un monde du travail hyper-connecté
Si le développement des outils numériques et de communication à distance présente des avantages certains, la disponibilité des (télé)travailleurs est censée ne pas être sans limites.
En généralisant le télétravail, la pandémie a largement participé à augmenter l'hyper-digitalisation du monde du travail.
Désormais fréquemment équipés d’outils numériques de travail et de communication à domicile, nombreux sont les salariés qui sont sursollicités de notifications professionnelles en dehors de leur temps de travail. L’hyper-connectivité des salariés est aussi volontaire, le fait de travailler de chez soi ne permettant pas toujours de forcer la “coupure” avec le travail.
Le risque de ne pas limiter la sur-connexion des travailleurs (par la mise en place de dispositifs ou de formation/sensibilisation) est d’affaiblir encore la frontière, parfois déjà poreuse, entre la vie professionnelle et la vie privée. La distinction entre ces deux sphères s’amenuise avec la pratique régulière du télétravail et ne permet parfois plus aux salariés de bénéficier de la durée minimale de repos quotidien (2).
L’enjeu pour l’employeur est de parvenir à maintenir la productivité de l’entreprise tout en prévenant la surcharge de travail des salariés et la réalisation des risques psychosociaux.
Dossier complet répondant à mes questions