Le salarié qui a déjà effectué, au titre de l'année en cours, une journée de solidarité chez son ancien employeur, n'est pas tenu d'en effectuer une deuxième chez son nouvel employeur.
Lorsqu'il accepte néanmoins de s'acquitter d'une nouvelle journée de solidarité suite à ce changement d'employeur, les heures travaillées ce jour-là donnent lieu à rémunération supplémentaire et s'imputent sur le contingent annuel d'heures supplémentaires ou sur le nombre d'heures complémentaires prévu au contrat de travail du salarié travaillant à temps partiel (1).
Ces heures donnent lieu à contrepartie obligatoire sous forme de repos. Toutefois, le salarié peut aussi refuser d'exécuter cette journée supplémentaire de travail non rémunéré sans que ce refus constitue une faute ou un motif de licenciement.
Ce que pensent nos clients :
Valérie K.
le 01/06/2022
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