L'obligation première du bailleur d'une location saisonnière est de mettre à disposition du locataire un logement en bon état et conforme à la description qui en a été faite (dans la publicité ou dans l'annonce diffusée).
Le loueur - professionnel ou particulier - a également l'obligation de remettre au locataire un contrat de location accompagné d'un état descriptif des lieux, et comprenant sa situation géographique (1).
A son arrivée, le locataire qui constate le non-respect de ces obligations (insalubrité ou non-conformité à l'annonce répondue) peut, refuser de s'y installer et exiger une autre location de remplacement ou le remboursement de toutes les sommes versées (2).
S'il s'y installe néanmoins, il est recommandé de noter les irrégularités observées (notamment par rapport à ce que l'annonce prévoyait et qui n'est pas présent ou respecté lors de son installation) lorsque l'état des lieux d'entrée est établi (s'il l'est).
Si l'état du logement est vraiment catastrophique et que le montant en jeu pour le client est important, il est possible de le faire constater par voie d'huissier constat d'huissier, et de rassembler des élément de preuves (exemple : photographies des lieux, témoignages…).
Louer un logement ne correspondant pas à la description faite, ou à l'annonce publiée (renseignements manifestement inexacts sur la situation de l'immeuble, la consistance et l'état des lieux, les éléments de confort ou l'ameublement) peut être considéré et sanctionné comme une publicité trompeuse (3), ou peut donner lieu à une amende de 3.750 euros (4). De plus, le locataire peut éventuellement prétendre à des dommages et intérêts en réparation de son préjudice si l'affaire est portée devant la juridiction compétente.
Si le touriste n'est pas parvenu à obtenir une telle réduction à son arrivée et qu'il a déjà payé le solde, il peut le mettre en demeure ultérieurement par courrier recommandé avec accusé de réception (LRAR) de procéder au remboursement d'une partie du prix, en y joignant les éléments de preuve dont il dispose. A défaut d'accord amiable, il est alors possible de saisir la juridiction compétente.
Très réactif, pro et fiable. Merci