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Renonciation tardive clausenon concurrence et refus paiement par l'employeur suite démission

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Visiteur

Le 12-01-2024 à 09:07

Bonjour,

Je suis en conflit avec mon ancien employeur concernant une clause de non concurrence.

Je voudrais savoir si je m’y prends bien et si vous pensez que je peux recevoir la compensation financière qui m’est due. Je vous détaille ci-dessous la situation :

J'ai démissionné début septembre 2023 d'un poste pour lequel j'ai une clause de non concurrence d'un an avec une indemnité compensatrice. Je suis parti dans un domaine différent de mon emploi précédent et donc je respecte la clause de non concurrence.
Mon employeur précédent était au courant que je changeais de domaine et ne m'a jamais parlé de la clause. Pendant mon préavis je n'en ai pas parlé non plus, j'attendais de voir s’ils allaient y renoncer. Vu le turn over au niveau du service RH je pense qu'ils ont complétement oublié ce point du contrat et que personne ne s'en est occupé.
Dans mon contrat précédent il est indiqué que l'entreprise peut renoncer à la clause dans les 15 jours qui suivent la notification de la rupture du contrat ou au plus tard à la fin effective du contrat qui était le 28 Novembre pour moi.
Début décembre à la réception de mon solde de tout compte il n'est rien mentionné concernant la clause. Mi décembre je fais donc un mail à la personne qui a rédigé le solde de tout compte et à qui je dois le renvoyer signé en lui indiquant que je suis en attente de l'échéancier de paiement de l'indemnité compensatrice de la clause de non concurrence (je lui rappelle les articles concerné dans le contrat de travail), et que je renverrai le solde de tout compte signé quand j'aurai reçu ces éléments. En retour je reçois un mail de sa part qui me dit qu'elle se renseigne car elle n'a jamais calculé cela.
Les vacances de noël passent et mardi 9 janvier je reçois un courrier AR de mon ancien employeur qui m'informe qu'ils lèvent la clause de non concurrence suite à ma fin de contrat au 28 novembre 2023, mais le courrier est bien daté du 8 janvier 2024.
Je m'était renseigné sur les Jurisprudence et vu la renonciation tardive de leur part j'ai répondu par courrier avec AR que leur renonciation n'était pas dans les délais contractuels et que j'attendais donc de leur part qu'ils m'envoient le calcul du montant de l'indemnité compensatrice et l’échéancier de paiement conforme au contrat de travail sous quinzaine. Sans retour de leur part je leur indique que je saisirai les Prud’hommes. J’ai joint à mon courrier la copie du contrat de travail et les différents courriers reçus depuis ma démission. J’ai aussi joint un document de mon nouvel employeur qui confirme que je ne travaille pas dans le domaine qui m’est interdit par la clause.

Pensez vous que j’ai bien fait de faire ce courrier ?

D’après vous s’ils ne répondent pas favorablement puis je aller aux prud’hommes ?

Enfin dans le cas ou je saisirai les Prud’hommes, je préfèrerai être accompagné d’un avocat, mais les frais seront il remboursé si mon employeur est condamné ?

Je vous remercie pour votre aide.


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Nous vous invitons pour toute question pouvant avoir des répercutions à consulter un Avocat.

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  • Moderateur

    Le 12-01-2024 à 10:48

      + 1000 messages


    Bonjour.

    Oui, vous avez bien fait.

    Effectivement, s'ils continuent à refuser il faudra saisir les Prud'hommes.

    Non, les frais et honoraires d'avocat ne sont pas systématiquement remboursés, même si l'employeur est condamné.

    Il est possible de demander l'équivalent avec l'article 700 mais le juge prud'homal est totalement libre de refuser, accepter ou minorer votre demande.

    Le mieux est d'aller seul au tribunal en ayant pris soin avant de vous faire conseiller auprès d'une permanence syndicale (gratuit) concernant la procédure (que vous trouverez aussi sur le net).

    D'autant que là, malgré tout ce que pourrait invoquer ou inventer votre ex employeur ou son avocat, ils ont tort à 100%.

    Cdt.
    Moderateur

    Le 12-01-2024 à 11:32

    Bonjour

    J'ajoute que vous pourriez contacter un défenseur syndical pour voir avec lui s'il accepte de défendre votre dossier devant les prud'hommes 

    Liste sur le NET : "Défenseurs syndicaux " région de ....(la votre) "
    Visiteur

    Le 29-01-2024 à 08:41

    Bonjour,

    Je vous remercie pour votre réponse et reviens avec des nouvelles. Le courrier a porté ses fruits puisque j'ai reçu de la part de mon ancien employeur un courrier avec le calcul du montant de la contrepartie financière mais j'ai un doute sur ce calcul.
    Dans le contrat, le montant est défini de la façon suivante : " indemnité forfaitaire mensuelle égale à 30% de la moyenne mensuelle globale des rémunérations brutes fixes et variables perçues au cours des douze derniers mois". Mon contrat a pris fin le 28/11/2023 et j'ai reçu le paiement de mon dernier salaire le 29/11/2023
    . L'entreprise calcule les 12 derniers mois de la paye de Novembre 2022 à la paye d'Octoble 2023 alors que j'ai eu une paye en Novembre 2023. Ca implique une différence de 100? mensuel sur la contrepartie financière finale car la fraction qui m'était due du 13eme mois de 2023 a été payée sur Novembre.  
    Je ne sais pas si je peux réclamer cette modification car en revanche le salaire de décembre 2022 contient le 13eme mois de 2022...Dans ma première lecture du contrat je pense pouvoir le réclamer car c'est une moyenne sur 12 mois toutes primes comprises et l'impact n'est pas négligeable. 

    Qu'en pensez vous ?

    Moderateur

    Le 29-01-2024 à 09:39

    Bonjour

    Pour ma part je pense qu'il fallait bien se baser sur les salaires des 12 derniers mois qui précedent la date de rupture du contrat , c'est à dire de Novembre 2022 à Octobre 2023 puisque la fin de contrat est intervenue avant le 30 Novembre 2023

    A cette indemnité , il faut ajouter une indemnité compensatrice de congés payés égale à 10% de la somme versée 

    VOIR : https://payfit.com/fr/fiches-pratiques/indemnite-clause-non-concurrence/
    0
    + -

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