L'employeur est tenu à une obligation de formation.
Plus précisément, le Code du travail prévoit qu'il doit assurer l'adaptation des salariés à leur poste de travail. Il veille au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l'évolution des emplois, des technologies et des organisations. À ce titre, il peut proposer des formations qui participent au développement des compétences (1).
Par conséquent, l'employeur ne peut pas fonder le licenciement sur une insuffisance professionnelle du salarié si celui-ci s'est vu refuser l'accès à la formation nécessaire pour assurer certaines fonctions.
De la même manière, un salarié inadapté à une nouvelle méthode de travail, et à une évolution de son emploi, ne peut pas être licencié pour insuffisance professionnelle dès lors que l'employeur ne propose aucune formation (2).
Néanmoins, si l'absence de formation aux nouvelles méthodes de travail découle d'un refus de la part du salarié, alors le licenciement sera justifié (3). En pareille hypothèse, la Cour de cassation a estimé que le refus, sans motif légitime, d'une formation peut être considérée comme une faute grave.
Ce que pensent nos clients :
Frédéric D.
le 09/11/2022
Pratique, basé sur le vécu peut être avoir un peu plus d'info de droit.
Jean-Philippe F.
le 04/07/2022
Ancde
Isabelle A.
le 28/06/2022
Article très intéressant et bien documenté
Patrick M.
le 12/05/2022
Très intéressant
Micheline M.
le 09/05/2022
En fait je n'ai pas appris, grand chose. je pensais approfondir ce sujet, ce ne fut pas le cas.
Anonyme
le 06/05/2022
Top top top
LOUISETTE L.
le 06/05/2022
Certaines interlocuteurs sont désagréable au téléphone
Patrick D.
le 02/11/2019
Réponse très claire pour un non connaisseur en droit social merci beaucoup
Christine R.
le 26/11/2014
Précision de la réponse écrite suivie d'un contact oral. m'a permis d'avoir une référence à comparer avec l'analyse de mon dossier par mon avocat pour engager une procédure