Bon à savoir : selon les termes de l'administration fiscale, l'amortissement a pour objet de "compenser la dépréciation subie par les éléments de l'actif immobilisé par suite de la vétusté et de l'usure, en imputant cette dépréciation sur les résultats des exercices au cours desquels elle s'est produite" (1).
Par principe, la valeur d’un bien immobilisé par l’entreprise, qu’elle utilise dans le cadre de son activité, se déprécie avec le temps.
Pour mémoire, on parle de “bien immobilisé” (ou “d’immobilisation”) pour désigner un bien inscrit à l’actif que l’entreprise a vocation à utiliser, de manière pérenne, dans le cadre de son activité (comme des machines de production, des véhicules utilitaires, etc.).
L’amortissement est une pratique visant à prendre en compte la dépréciation de la valeur de certains biens immobilisés par l’entreprise dont l’utilisation est limitée dans le temps, en vue d’en assurer le remplacement.
Concrètement, pratiquer un amortissement consiste à répartir le prix d’achat d’un bien immobilisé sur sa durée d’utilisation par l’entreprise.
En pratique, cette répartition prend la forme d’une déduction opérée sur les produits d’exploitation perçus par une entreprise, en vue de constater et de compenser la dépréciation de l’immobilisation.
La durée d’utilisation prise en compte diffère selon la nature du bien considéré.
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