Par principe, non.
Le salaire est la contrepartie de la prestation de travail fournie par le salarié. Il est suspendu lorsque celui-ci cesse son travail.
En cas de grève, le salarié ne travaille pas : son contrat de travail est alors suspendu et entraîne donc la suspension de l'obligation, pour l'employeur, de lui verser son salaire (1).
NB : cette retenue de salaire ne constitue en aucun cas une sanction pécuniaire interdite par la loi. Elle est simplement la conséquence de l'inexécution de l'obligation du salarié d'exécuter un travail. |
La part du salaire qui correspond à la durée de la grève est ainsi retenue sur la rémunération du salarié gréviste.
Cette retenue doit être strictement proportionnelle à la durée de l'absence (2) et être calculée sur l'horaire mensuel du salarié (et non en jours calendaires) (3).
Bon à savoir : Cette retenue porte sur les salaires, mais peut également porter sur les primes si celles-ci sont réduites par le seul fait de l'absence du salarié, cette absence n'étant pas considérée comme du temps de travail effectif. Cette mesure de réduction de primes n'est en effet alors pas considérée comme discriminatoire, dès lors que toutes les absences (hormis celles qui sont légalement assimilées à un temps de travail effectif), entraînent les mêmes conséquences (4). |
Les juges ont précisé que le montant retenu sur la rémunération des salariés grévistes ne pouvait en outre pas être modulé en fonction du degré de participation à la grève, sous peine de créer une situation discriminatoire.
Par conséquent, le montant de la retenue sur salaire ne peut pas être fixé en fonction du degré de mobilisation des services et de ses conséquences sur le fonctionnement de l'entreprise (5). La retenue doit seulement être fixée, pour chaque salarié gréviste, à proportion des heures de travail grevées.
NB : Le temps de remise en marche des machines par les salariés grévistes, en fin de mouvement, doit donc être rémunéré (6).
Attention : Les salariés peuvent obtenir le paiement des jours de grève si un manquement grave et délibéré de l'employeur à ses obligations les a poussés à faire grève (comme, le non-paiement, à l'échéance, des salaires), pour faire respecter leurs droits essentiels (7). |
Il est fréquent qu'une grève se conclue par un protocole de fin de conflit, qui peut prévoir le paiement d'une partie ou de la totalité des jours de grève.
Ce que pensent nos clients :
François D.
le 13/09/2024
Peu de services
KOUASSI L.
le 13/07/2023
Je suis satisfaite du service
TIRIS N.
le 08/03/2022
Très bien je recommande avec plaisir
Olivier A.
le 19/01/2022
Satisfait pour la lettre c’est ce que je recherchais
Faiza L.
le 30/08/2019
J'ai faut cet commande car j'ai besoin de savoir un peut sur le code du travail je suis menbre de ce
Patricia M.
le 19/02/2019
Je suis satisfait pas de doute .. mais je n'est toujours rien reçu. et j'ai essayer d'aller sur www.juri travail .com et ça ne fonctionne pas j’essayais plus tard cordialemen
André V.
le 09/10/2018
Cela me permettra d'aider mes collaborateurs à mieux comprendre leur fiche de paye
Colette C.
le 06/01/2016
Explication nette et facile à comprendre sur nos droits .
Azaria A.
le 30/11/2014
Clair net et précis. des connaissances à avoir.
Françoise B.
le 29/11/2014
M'a beaucoup aidé dans mes recherches
Thierry V.
le 27/11/2014
Trés satisfait de ma commande