Le contrat d'un employé de maison peut être rompu à l'initiative des deux parties, soit qu'elle émane de l'employeur, soit qu'elle émane du salarié.
Lorsqu'elle est à l'initiative du salarié, la rupture du contrat a souvent pour origine sa démission. Elle doit résulter d'une "volonté sérieuse et non équivoque, exprimée clairement par écrit" (1). Le salarié doit donc rédiger un courrier à l'attention de son employeur expliquant clairement son vœu de quitter son poste. Dans ce cas, il est tenu de respecter un préavis d'une durée variable en fonction de la durée d'embauche. Elle est d'une semaine pour le salarié ayant moins de six mois d'ancienneté, de deux semaines pour le salarié ayant entre six mois et deux ans d'ancienneté et un mois pour le salarié ayant plus de deux ans d'ancienneté de services continus chez le même employeur.
La loi précise que si ce préavis n'est pas respecté, il revient à celui qui est responsable de son inexécution de verser à l'autre partie une indemnité correspondant au montant de la rémunération qui aurait dû être perçue pendant ce préavis (2). Ainsi, le salarié qui refuse de respecter le préavis doit indemniser son employeur en conséquence, pour une indemnité allant d'une semaine à un mois de salaire.
Si le salarié refuse de se plier à l'une ou l'autre de ces obligations, l'employeur a la possibilité de saisir le Conseil des Prud'hommes afin d'obtenir l'indemnité à laquelle il a droit.
Dossier très complet et informatif