ENTRETIEN PRE REPRISE MEDECINE DU TRAVAIL (refus inaptitude)

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Invictus83 Le 21-03-2025 à 16:29

Bonjour,
Je suis en Arret maladie depuis 6 mois suite à du harcélement moral au travail. Après 14 ans de bon loyaux services, la nouvelle direction m'a supprimé tous mes outils de travail et a porté à mon encontre de nombreuses fausses accusations. Mon état de santé s'est rapidement dégradé : insomnie, angoisses, boule au ventre en allant au travail, tremblements incontrôlés, etc. Mon médecin traitant m'a diagnoistiqué une anxio-dépression réactionnelle et m'a prescris des antidépresseurs et des somnifères. Je suis également suivi en paralèlle par une psycologue. Je vous passe les détails de la bataille que je mène depuis 6 mois : courriers ARC en cascade, menace de liscenciement pour faute lourde, avalanche d'accusations mensongères, tentative de médiation avec avocats, etc.
Je me retrouve au final dans une situation ou mes seules portes de sorties sont la démission, le liscenciement pour faute, ou la reconnaisssance d'inaptitude (ma demande de rupture ayant été vous vous en doutez refusée). J'en viens à ma question principale : le comportement de la médecin du travail lors de ma visite de pré reprise. Dès le début de l'entretien j'ai senti une prise de partie flagrante de la médecin contre moi : elle a remis en question tout mon récit, cherchant systématiquement des failles à exploiter (j'ai presque eu le sentiment d'avoir l'avocate de la partie adverse en face moi). Elle m'a dit avoir visité mon entreprise et n'avoir rien détecté de suspect (comme si le harcélement moral laissait des traces sur les murs). Elle a ensuite affirmé de facon péremptoire que ma dépression n'avait rien à voir avec mon environement de travail. De toute facon m'a t'elle dit, énormément de gens prennent des anti-depresseur, ca ne veut plus rien dire. Quand je lui ai posé la question : à votre avis le harcélément au travail, ca existe ? Elle m'a répondu :" En théorie oui. Mais en pratique..." Pour finir quand je lui ai dit que de toute facon retourner à mon travail m'était impossible sur le plan émotionnel, elle m'a cité des cas de cancéreux qui étaient impatients de retourner au travail après leur traitement (surement pour me culpabiliser). A ce stade j'ai mis fin à l'entretien en lui disant que son discours me faisait plus de mal que de bien, ce qui est un comble pour un médecin. Elle m'a refusé l'inaptitude, cela va de soi... Je ne m'attendais pas forcément à ce que la médecin soit de mon côté, mais à au moins un minimum de neutralité. Le discours de cette médecin me parait totalement lunaire et complétement dépourvu d'empathie. Est ce que genre de chose est courant ou bien suis je tombé sur un robocop en blouse blanche ?

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Zen Maritime · Answer 1 · Le 21-03-2025 à 17:43

Moderateur

Zen Maritime Le 21-03-2025 à 17:43

+ 1000 messages

Bonjour,

Il s'agit ici d'un forum à vocation juridique, et non d'un bureau des plaintes. Le droit du travail vous donne la possibilité, suite à un avis du médecin du travail qui ne vous satisfait pas, de le contester dans les 15 jours devant le tribunal des prud'hommes, en procédure accélérée.

Mais je vous rappelle que lors d'une visite de pré-reprise le médecin du travail n'émet aucun avis, ni d'aptitude, ni d'inaptitude. Il ne le fera qu'une fois votre arrêt de travail terminé lorsque vous passerez la visite de reprise.

En ce qui concerne le harcèlement moral dont vous dites avoir été victime au travail, lorsqu'il existe des faits tangibles et/ou des témoignages pour en soutenir la preuve il y a des recours, les avez-vous utilisés ?

voir : https://idf.drieets.gouv.fr/sites/idf.drieets.gouv.fr/IMG/pdf/depliant_souffrance_au_w_v5_web.pdf

cordialement
zen maritime

Membre

Invictus83 Le 22-03-2025 à 12:20

Bonjour,
Je voulais simplement avoir un avis extérieur sur les propos de la médecin du travail, propos qui m'ont blessé et démoralisé. Apparement je me suis trompé forum, je m'en excuse platement. Rassurez vous, vous n'aurez plus à endurer mes "plaintes" sur mon supposé harcélement moral.
Cordialement.

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Moderateur

Zen Maritime Le 22-03-2025 à 14:36

Parlons si vous le voulez de cette médecin du travail. Elle exerce ce que l'on appelle une médecine de contrôle et non une médecine de soins, cela signifie que vis-à-vis d'elle vous n'êtes pas une patiente vous êtes une salariée.

Elle vous a affirmé "de facon péremptoire que ma dépression n'avait rien à voir avec mon environement de travail "...

oui mais aussi, de ce que j'ai compris, votre médecin traitant "a diagnoistiqué une anxio-dépression réactionnelle" et cela n'indique pas forcément un lien avec le travail.

Ce que l'on appelle une dépression réactionnelle peut être en lien avec des événements familiaux, avec la perte d'un proche, une maladie etc.

Lorsque c'est en lien avec le travail il convient que le médecin traitant établisse sa prescription d'arrêt de travail de sorte à ce que soit possiblement mis au compte soit d'un accident du travail, soit d'une maladie professionnelle.

"De toute facon m'a t'elle dit, énormément de gens prennent des anti-depresseur...." oui c'est exact, la consommation d'antidépresseurs reste importante en France.

Et "ca ne veut plus rien dire"... on peut de fait se poser la question sachant que sur, disons 6 millions de français prenant des antidépresseurs, plus de 3 millions les prennent sans qu'aucun diagnostic médical ne le justifie réellement
[https://fr.statista.com/statistiques/568725/taux-personnes-traitees-antidepresseurs-par-age-france/]

"Elle m'a refusé l'inaptitude, cela va de soi..." comme je vous l'ai déjà dit un médecin du travail ne se prononce pas en termes d'aptitude ou d'inaptitude au cours d'un arrêt de travail, et donc pas lors d'un examen de pré-reprise.

cordialement
zen maritime

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Invictus83 · Answer 2 · Le 22-03-2025 à 12:20

Bonjour,
Je voulais simplement avoir un avis extérieur sur les propos de la médecin du travail, propos qui m'ont blessé et démoralisé. Apparement je me suis trompé forum, je m'en excuse platement. Rassurez vous, vous n'aurez plus à endurer mes "plaintes" sur mon supposé harcélement moral.
Cordialement.

Zen Maritime · Answer 3 · Le 22-03-2025 à 14:36

Parlons si vous le voulez de cette médecin du travail. Elle exerce ce que l'on appelle une médecine de contrôle et non une médecine de soins, cela signifie que vis-à-vis d'elle vous n'êtes pas une patiente vous êtes une salariée.

Elle vous a affirmé "de facon péremptoire que ma dépression n'avait rien à voir avec mon environement de travail "...

oui mais aussi, de ce que j'ai compris, votre médecin traitant "a diagnoistiqué une anxio-dépression réactionnelle" et cela n'indique pas forcément un lien avec le travail.

Ce que l'on appelle une dépression réactionnelle peut être en lien avec des événements familiaux, avec la perte d'un proche, une maladie etc.

Lorsque c'est en lien avec le travail il convient que le médecin traitant établisse sa prescription d'arrêt de travail de sorte à ce que soit possiblement mis au compte soit d'un accident du travail, soit d'une maladie professionnelle.

"De toute facon m'a t'elle dit, énormément de gens prennent des anti-depresseur...." oui c'est exact, la consommation d'antidépresseurs reste importante en France.

Et "ca ne veut plus rien dire"... on peut de fait se poser la question sachant que sur, disons 6 millions de français prenant des antidépresseurs, plus de 3 millions les prennent sans qu'aucun diagnostic médical ne le justifie réellement
[https://fr.statista.com/statistiques/568725/taux-personnes-traitees-antidepresseurs-par-age-france/]

"Elle m'a refusé l'inaptitude, cela va de soi..." comme je vous l'ai déjà dit un médecin du travail ne se prononce pas en termes d'aptitude ou d'inaptitude au cours d'un arrêt de travail, et donc pas lors d'un examen de pré-reprise.

cordialement
zen maritime

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