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Accusation de non assistance à personne en danger

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Visiteur

Le 26-08-2023 à 12:05

Bonjour,

je suis assistante sociale.J'accompagnais un homme, que ma structure logeait. J'avais un rdv avec lui à son dimicile en juillet dernier, mais M., ne m'ouvrait pas. Pour autant, je savais qu'il était chez lui, car je l'entendais respirer fort. J'étais un peu inquiete, connaissant sa problèmatique d'alcool. J'ai appelé une collègue pour avoir un avis, car pompier volontaire. Elle me repond d'appeler les pompiers, je dis ok mais que j'allais frapper à nouveau à sa porte. Ce que je fais, M me repond enfin,en me demandant qui je suis ? Je lui reponds, et il me dit "j'arrive." Je l'attends et il ne vient pas, je sens à son attitude qu'il est ivre (comme souvent) et qu'il ne souhaite pas m'ouvrir en cet état, je pars donc rassurée de l'avoir entendu répondre, et seulement "ivre". Sauf qu'une semaine après nous apprenons que le M a été retrouvé dans son logement, mort, quelques jours après ma visite. Bref, suite à cela, ma direction demande un écrit à ma collègue, qui déforme la réalité des choses et qui sous entend qu'il n y a eu non asssitance à ppersonne en danger. Bref, l'autopsise revelera que M est mort le lendemain voire surlendemain de ma visite. Ma collègue dit que j'ai refusé d'appeler les pompiers, et que j'ai parlé d'agonie. Quand la direction a demandé l'ecrit à ma collègue, j'etais en arret de travail, donc je ne pouvais pas répondre à ses propos. Cet écrit relate notre conversation au téléphone d'après son "point de vue". Je suis de retour de congés, la Direction ne me demande pas de faire un écrit, j'en fais un pour répondre aux graves accusations, c'est ma démarches. Comment puis-je me défendre vis à vis de cette grave accusation, qui meme s'il n y a pas de plainte salit mon honneur et n'est pas la vérité. Par ailleurs, je trouve incroyable que ma direction demande un écrit, à une personne qui a vécu un morceau par téléphone, sous le coup de l'émotion, sans que je sois là pour répondre. Un ecrit est uen trace qui reste et dont on ne connait le destin. 
Que puis-je faaire ?
D'avance merci. 

 


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  • Moderateur

    Le 26-08-2023 à 13:33

      + 1000 messages


    Bonjour,

    Vous dites que votre collègue, dans le témoignage écrit qui lui a été demandé, sous-entend une non assistance à personne en danger, or un sous-entendu n'a rien d'une expression explicite, cela n'affirme rien, cela ne fait que suggérer une éventualité et ne constitue pas formellement une accusation.

    A vous lire, je pense que si vous avez appelé une collègue parce qu'elle est par ailleurs SPV, si elle vous a recommandé d'appeler le centre de traitement des appels aux pompiers (CTA au 18) mais que vous ne le faites pas... cela semble logique qu'elle maintienne ensuite sa position lorsque lui est demandé de témoigner, elle continue de considérer que vous auriez dû faire appel à des secours, ne serait que pour le principe de précaution.

    Est-ce que cela aurait pu éviter à M. une issue fatale le lendemain ou le surlendemain, c'est indicible.

    cordialement
    zen maritime

     
    Visiteur

    Le 26-08-2023 à 15:30

    Bonjour et merci pour votre commentaire,

    "Cela semble logique qu'elle maintienne ensuite sa position lorsque lui est demandé de témoigner"
     aucun cas, je pense que ma collègue n'aurait pas du dire cela, je n'ai pas appelé les pompiers, c'est un choix de ma part, du fait que M m a répondu et qu'il n'était pas en detresse. J'assume completement cela. Surtout que je pense que les pompiers ne se seraient pas déplacer pour une "simple ivresse". 
    Moderateur

    Le 26-08-2023 à 15:54

    Comme je vous le disais précédemment il semble inutile d'épiloguer longuement sur ce qu'il serait advenu en appelant le centre de traitement des appels des pompiers, NOUS N'EN SAVONS RIEN puisque l'appel n'a pas été passé

    cordialement
    zen maritime 
    0
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  • Membre

    Le 26-08-2023 à 14:20

      + 1000 messages


    Bonjour,
    *
    Même avis, votre collègue vous a demandé d'appeler les pompiers, vous ne l'avez pas fait. Sur ce point, elle a raison de maintenir sa position.
    *
    Au vu des circonstances, il est normal que votre direction enquête. Ce qui serait "incroyable" c'est que votre collègue n'ait pas eu à témoigner.
    *
    Pour le reste il ne semble pas que des accusations formelles aient été portées contre vous : ni dépôt de plainte, ni sanction. Je ne vois pas très bien ce que vous pourriez faire à part raconter à tout le monde votre désaccord. Visiblement votre collègue a trouvé votre attitude désinvolte à l'égard de cet homme (la personne concernée est quand même morte un ou deux jours plus tard), elle a le droit d'avoir cette opinion.
    *
    Comme le dit Zen Maritime, on ne peut pas savoir si cela aurait changé quelque chose (il aurait pu refuser d'ouvrir aux pompiers), mais on peut comprendre que votre collègue considère que vous auriez dû prévenir les secours au vu de l'issue de l'affaire.
    Membre

    Le 26-08-2023 à 15:14

    Hello !

    Une question se pose tout de même, ce monsieur dans son logement, ayant été sollicité à nouveau à travers la porte, demandant alors "qui est là ?" puis disant "j'arrive !" mais n'ouvrant pas la porte pour autant, faisait-il face à un péril grave et imminent menançant son intégrité corporelle ou son bien être moral dont le témoin avait conscience ? 

    Voir sur internet "Qu'est-ce que la non-assistance à personne en danger ? - service public".

    A+ 
     
    Moderateur

    Le 26-08-2023 à 15:35

    Impossible de bien juger de la gravité d'un péril depuis une porte close mais ce que l'on peut dire c'est que cet homme était déjà en situation d'assistance, du moins socialement parlant (assist2534 est assistante sociale), qu'il était connu pour addiction alcoolique, et qu'il n'y a pas forcément loin d'un état d'ivresse prononcé à un coma éthylique, on peut aussi ajouter qu'assist2534 a trouvé sur le moment la situation assez inquiétante pour appeler une collègue SPV... Personnellement quelqu'un dans cet état, ou en présomption de cet état, dont j'entends qu'il respire peut-être péniblement, ne me rassure pas en lançant "j'arrive" sans que je n'entende ensuite plus rien. Ne vaut-il pas mieux en pareille circonstance insister davantage, puis appeler le 18 ou le 112 pour des nèfles plutôt que de tourner les talons et repartir avec une arrière-pensée qu'il a possiblement eu un malaise ?

    cordialement
    zen maritime 
    Visiteur

    Le 26-08-2023 à 15:37


    Henriri, Merci de votre commentaire, vous avez compris mon propos. Isadore, en tant qu'assistante sociale, si on devait appeler les pompiers à chaque fois qu on a ne personne ivre qui nous accueille, on pourrait lier un partenariat avec les pompiers. Je souhaite juste dire, que ma collègue parle dans un écrit "d'agonie". Cet ecrit sous entend tout de même une N.A.P.D. En tant que collègue, si elle était vraiment inquiete, elle aurait pu prévenir notre N+1, ou meme appeler directement les pompiers

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  • Membre

    Le 27-08-2023 à 07:53

      + 1000 messages


    Ecoutez, visiblement personne n'a porté d'accusations formelles, l'enjeu en l'état actuel des choses est nul sur le plan juridique. C'est vous qui voulez attaquer votre collègue. 
    *
    Visiblement, la situation était assez inhabituelle pour que vous ayez besoin de l'avis d'une SPV, sinon vous seriez repartie sans vous inquiéter. Vous avez reçu le conseil d'appeler les secours (je suppose que votre collègue sait ce qui est habituel ou non dans votre métier), vous avez choisi de ne pas le faire, le lendemain ou le surlendemain la personne concernée est morte.
    *
    Votre collègue a écrit un rapport comme on le lui a demandé, vous avez écrit votre version des faits. Je ne vois pas ce que vous voulez de plus.
    *
    Mais reprocher à votre collègue de vous avoir fait confiance pour appeler les secours est de très mauvaise foi. Vous estimez avoir eu raison de ne pas les appeler, elle pense le contraire, c'est son  droit.
    *
    La mention "agonie" est liée à des souvenirs différents de l'évènement. Le cerveau humain est très fort pour altérer la perception des évènements rétroactivement.
    *
    Sauf à être sanctionnée ou poursuivie, il n'y a rien à faire. Tournez la page et passez à autre chose. Allez voir un médecin pour un suivi psychologique si c'est trop difficile.
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  • Moderateur

    Le 27-08-2023 à 17:14

      + 1000 messages


    La collègue a sans doute mal compris ce qui s'est dit au téléphone si elle évoque ensuite dans son témoignage que assist2534 aurait parlé d'agonie ? 

    Toutefois, rappelons de façon plus générale qu'entre une phase pré-agonique et la phase agonique de la dernière période de vie avant que ne survienne la mort une durée de 24 à 48 heures, voire même jusqu'à 72 heures est possible.

    Mais il est vrai qu'en pareille circonstance on ne se trouve guère en état de répondre en lançant "j'arrive" à quelqu'un qui toque à la porte d'entrée.

    cordialement
    zen maritime 
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