Forum Avenant au contrat de travail pour télétravail

 J'étais absent pendant plusieurs mois suite à un burn out. Dans l'intervalle, j'ai eu un diagnostic de syndrome d'Asperger (autisme) et une demande de RQTH est sur le point d'aboutir. 
Afin de me rendre moins anxiogène le retour au travail, j'ai repris en mi-temps thérapeutique. Mon médecin généraliste , le médecin du travail et mon psychiatre préconisent que je fasse 1 à 2 jours de télétravail par semaine. 
J'occupe un poste de technicien et j'avais à une époque droit au télétravail et cela pour le même poste. 
Le directeur de notre site n'aime pas ça car "ce n'est pas de sa génération" et me refuse donc désormais le télétravail par l'intermédiaire de mon N+1. Enfin ce n'est pas aussi clair, on me dit que "cela dépend des dossiers à traiter, que ça peut être justifié de temps en temps mais pas de façon systématique chaque semaine car j'ai avant tout un boulot de terrain". Argument qui me paraît un peu bancal : pourquoi me donne-t-on un bureau, un PC et que ça ne pose de problème à personne lorsque je n'ai pas le temps d'en sortir parfois pendant plusieurs jours, débordé par du travail administratif, si mon rôle est de passer mes journées sur le terrain ?

Comme dit précédemment, j'ai plusieurs fois télétravaillé et ce même après le covid... et j'ai toujours fait mon travail correctement.
De mon point de vue le télétravail est plus efficace car on est moins dérangé, on est donc plus efficace et souvent on fait même plus d'heures que dans une journée en présentiel. De plus me concernant c'est beaucoup moins anxiogène et j'ai moins recours aux anxiolytiques, aux régulateurs d'humeur et aux bêta-bloquants.
Par ailleurs, il n'est pas précisé dans mon contrat de travail que mon poste n'est pas accessible au télétravail... ni que c'est autorisé.

La politique de mon entreprise (grande entreprise) autorise le télétravail jusqu'à 2 jours par semaine, mais sur notre site, le directeur fait de la résistance et s'est mis dans la poche le représentant RH du site (tout jeune et à peine sorti de l'école) qui du coup s'aligne sur sa position. Il y a quelques exceptions avec 1 jour par semaine pour certains collègues responsables de service mais qui ont dû batailler pour y avoir droit, ce qu'il m'est impossible de faire par moi-même vu mes difficultés de communication.

Malgré les préconisations faites par les médecins, on me balade toujours avec des "oui, peut-être, ça dépend..."
Lorsque ma RQTH sera établie, quels Droits aurais-je ? Dans l'idéal et au vu de ma pathologie, je pourrais demander à avoir un bureau isolé (pas d'open space ou bureau partagé et au calme), avec une source de lumière naturelle (fenêtre), possibilité de télétravail... Bref tout le contraire d'aujourd'hui : bureau dans un couloir où tout le monde passe, partagé avec un collègue un peu claustrophobe qui ne supporte pas que la porte reste fermée et avec une baie vitrée qui donne directement sur l'atelier et les personnes y travaillant.
Tout cela est pourtant possible avec quelques aménagements et le côté financier n'est pas vraiment un problème (4 milliards d' de chiffres d'affaires et en constante progression, cela sans compter les aides octroyées pour aménager mon poste)... Enfin pour en revenir au télétravail, vu que j'ai déjà un bureau, un ordinateur portable avec les mêmes accès aux logiciels qu'en présentiel, que mon poste est "télétravaillable" sur les autres sites de l'entreprise, les arguments avancés sont-ils recevables ? 

Il existe des textes de loi que j'ai déjà lu mais rien n'a l'air d'indiquer ce qu'est réellement un emploi "télétravaillable" et qui est légitime pour le déterminer.

Peut-on parler ici de discrimination ?
Enfin, en étant aidé dans la démarche par un représentant syndical mais que mon directeur et le responsable RH du site ne veulent rien savoir, existe-t-il un risque que je sois reclassé ou pire licencié ?

Je vous remercie par avance pour votre aide.