L'auto-école également appelée école de la conduite est un établissement d'enseignement habilité (1) à dispenser une formation théorique avec l'apprentissage des règles du Code de la route et pratique avec l'apprentissage de la conduite au volant d'un véhicule.
Le choix de l'auto-école est libre et la concurrence dans ce domaine est féroce puisque toutes ne pratiquent pas les mêmes prix et les mêmes forfaits. Toutefois les conditions et modalités de l'enseignement sont encadrées par la loi et formalisées dans un contrat écrit entre le candidat et l'auto-école (2).
Il arrive, au cours de la formation, de rencontrer des problèmes avec son auto-école notamment lorsque la qualité de l'enseignement laisse à désirer (enseignement théorique bâclé par le moniteur auto-école, manque d'explications et de pédagogie pour l'apprentissage de la conduite…). Plusieurs solutions sont envisageables pour le client qui met en cause la qualité de l'enseignement apporté par l'auto-école.
Il est recommandé dans un premier temps de privilégier le règlement amiable. Ainsi, le client mécontent de l'auto-école peut informer le gérant, lui expliquer les raisons de son mécontentement afin de trouver ensemble des solutions pour adapter l'enseignement à la demande de l'élève mécontent.
Si le gérant se braque, que l'enseignement reste déplorable et qu'aucune solution ne semble être trouvée, il est possible d'écrire au préfet via le service du permis de conduire de sa préfecture en lui exposant ses griefs (réclamations). Cette étape peut faire peur au gérant d'une auto-école car dans des cas graves, le préfet peut suspendre l'agrément ou l'autorisation d'enseigner.
En outre, le changement d'auto-école est envisageable mais peut s'avérer compliqué notamment lorsque le contrat conclu avec l'auto-école prévoit qu'en cas de changement sans juste motif, l'auto-école garde toutes les sommes déjà versées, soyez donc vigilent sur les clauses de votre contrat.
Notez toutefois que ce type de clauses, en fonction de sa rédaction et des situations peut être illégale dans le sens ou elle ne prévoit pas de contrepartie pour le non professionnel et peut lui imposer une indemnité manifestement disproportionnée (3). Pour savoir si vous êtes dans cette situation, demandez conseil à un avocat ou rapprochez vous de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).
Dossier très complet et informatif