Lorsque vous constatez un défaut sur votre véhicule, la première étape est de contacter le vendeur. Deux options s'offrent alors à vous :
- si le vendeur accepte, vous pouvez annuler la vente. Si celle-ci a eu lieu dans les 30 jours, vous pouvez annuler la déclaration de cession sur le site de l'ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés) et demander un duplicata de la carte grise pour rétablir la situation initiale. Sinon, il faudra effectuer une nouvelle déclaration de cession dans le sens inverse ;
- si le vendeur refuse d'annuler la vente, vous devrez alors :
- faire réaliser une expertise automobile pour déterminer s'il existe un vice caché ;
- engager une action en justice devant le tribunal judiciaire pour engager un recours en vice caché. Si le vice caché est prouvé, vous pourrez demander l'annulation de la vente (1).
Cependant, il existe des solutions amiables pour éviter de recourir à une expertise automobile ou à la justice :
- si le vendeur est un particulier et que le montant en jeu est inférieur ou égal à 5 000 €, vous devez recourir à la conciliation de justice (2). Le conciliateur de justice, un auxiliaire de justice bénévole, accompagne les parties dans la résolution de leur différend ;
- si le vendeur est un professionnel, vous pouvez d'abord recourir à un médiateur professionnel avant d'envisager une action judiciaire. Les coordonnées du médiateur doivent être communiquées avant la conclusion du contrat et en cours de contrat suite à une réclamation préalable qui n'aurait pas abouti. Les frais de médiation sont pris en charge par le professionnel (3).
Très réactif, pro et fiable. Merci