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Je travaille dans une entreprise de portage de repas, où j’ai un contrat de travail où mes heures de travail ne sont pas annualisées. De janvier à mai-juin, j’ai fais des heures supplémentaires régulièrement. Depuis le début de l’été, je termine régulièrement avant l’horaire de fin de service, mais uniquement parce que mon employeur n’a pas de travail à me donner, il me dit que je peux rentrer chez moi. Aujourd’hui, il vient de m’annoncer que je lui dois des heures de travail et que je vais devoir travailler, à partir de septembre, quelques soirs pour faire des livraisons. En a-t-il le droit ?
Pour le calcul de mes heures, comment dois-je les compter ? J’ai un contrat à 35 heures par semaine. Je m’explique, j’ai été en heures supp’ chaque semaine de janvier à mai-juin (je prends en compte également le temps de pause que je n’ai jamais pris). Si, en semaine 1, je suis à 40 heures, et en semaine 2 à 30 heures, est-ce que je dois réclamer cinq heures supplémentaires ou bien les heures non faites lors de la seconde semaine viennent compenser celles faites en trop la première semaine (tout en sachant que quand je termine le travail plus tôt, c’est parce que c’est mon employeur qui me dit ne plus rien avoir à me donner comme travail) ?
Autre interrogation. Ai-je droit à une indemnité de repas (je dépends de la convention collective hcr) ? Je sais que les cuisiniers se servent tous les jours pour se faire leur repas
Et, enfin, nous avons un planning tournant, car l’entreprise est ouverte 7 jours sur 7. Mon employeur nous communique le planning via un groupe Messenger le dimanche voire le lundi pour la semaine qui arrive. J’ai lu quelque part que le planning devait être communiqué au moins une semaine avant, et dans le cas contraire, on peut demander une compensation en jours de repos récupérateurs équivalente à 10 % du nombre d’heures de travail effectuées lorsque le planning est communiqué moins d’une semaine avant l’échéance. Est-ce exact ?
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