La divulgation d'information à caractère confidentielle sur l'entreprise peut à titre exceptionnel, se révéler légitime.
Selon les juges, ne constitue pas une cause réelle et sérieuse de licenciement le fait pour l'ingénieur commercial d'une entreprise travaillant pour la défense nationale d'adresser à la société mère un rapport confidentiel à propos d'un autre salarié dont l'appartenance à une secte lui paraissait incompatible avec son activité professionnelle (1).
De même, ne constitue pas une cause réelle et sérieuse de licenciement, le fait pour un chef comptable d'informer de "situations intérimaires", à usage interne, le commissaire aux comptes (en dehors de toute demande de ce dernier), le commissaire au compte n'étant pas un tiers vis-à-vis de l'entreprise et étant appelé à connaître tous les documents comptables (2).
Les juges considèrent enfin que l'employeur ne peut pas se fonder sur une simple perte de confiance pour sanctionner un salarié. Dans une affaire un risque de communication résultait de l'existence d'un lien familial ou amical entre un membre du personnel de l'employeur et un salarié de la société concurrente (3).
Ce que pensent nos clients :
Samantha M.
le 20/06/2019
Très intéressant, bien construit et facile en comprehension