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Visiteur

Le 02-12-2021 à 12:41

Bonjour,

 Bonjour, une amie est atteinte de maladies chroniques (MICI) et doit donc être suivi par des spécialistes, notamment un gastroentérologue.

Suite à un déménagement de ville nécessitant un nouveau praticien, un rendez-vous avait été pris avec un praticien mais mon amie n'avait pas pu s'y rendre.

Suite à quoi elle a demandé un rdv sur Doctolib chez un autre praticien, du même cabinet cependant, car le première refusait désormais de la prendre en consultation (C'est déjà honnêtement limite mais soit).

La disponibilité des spécialistes étant ce qu'elle est, ce rendez-vous a été pris 3 MOIS avant la date du rendez-vous.

Aucun message, rien de la part du nouveau praticien, qui a préféré attendre le moment où mon amie est venue en consultation pour lui dire "Non finalement je refuse de vous suivre parce que je travaille avec ma collègue, je vous redirige vers X" (X étant l'ancien praticien de mon amie, praticien rendant extrêmement mal à l'aise mon amie).

Il a donc attendu le dernier moment, après une prise de rendez-vous 3 mois auparavant pour lui dire "Non vous vous en allez" et tout cela en refusant en plus de justifier cela en disant que "Ce n'était pas le moment de régler des comptes".

Elle se retrouve donc plus de 3 mois sans consultation gastro à devoir reprendre un rdv dans X mois avec un praticien avec qui elle n'est pas à l'aise.

Il me semble que ce médecin ne respecte ni son devoir d'information, ni son devoir d'humanité.

Qu'en-est-il ? Qui puis-je contacter en premier lieu ? L'ordre des médecins ? Ma caisse d'assurance maladie ?

Merci à tous par avance.

 


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  • Moderateur

    Le 02-12-2021 à 13:05

      + 1000 messages


    Bonjour,

    D'où vous vient-il que ce serait à vous d'intervenir dans cette situation, qui concerne dites-vous "une amie" ?

    Et pourquoi donc contacteriez-vous "Ma caisse d'assurance maladie" ? Qu'est-ce que votre CPAM a à voir dans cette histoire ?

    Contentez-vous à mon avis de rester à votre place, sauf à penser qu'il y aurait mise en danger de la vie d'autrui et qu'il vous faudrait d'urgence appeler des secours.

    cordialement
    zen maritime

           
    Membre

    Le 02-12-2021 à 13:20

    1 - La raison pour laquelle c'est moi qui aide à gérer ce genre de questions ne vous regarde pas. J'ai fait en sorte de faire un message anonyme ne mettant personne en cause, je trouve donc votre simulacre de réponse inutilement agressive.

    2 - Pourquoi je contacterais ma CPAM ? Il me semble qu'il est pourtant assez évident que c'était justement une question pour savoir vers qui me tourner pour de plus amples informations sur la situation et les suites à donner.


    3 - Si votre réponse se limite à "Restez a votre place", vous venez de perdre 5 minutes pour absolument rien, je vous invite donc également à y retourner, en étant sorti sans aucun but manifestement.
    Moderateur

    Le 02-12-2021 à 13:38

    Bonjour,

    Je vous souhaite de trouver une réponse qui saura mieux vous convenir, de la part d'autres intervenants.

    Quant à "Pourquoi je contacterais ma CPAM ?" mais à quel titre ? Quel rapport entre votre caisse d'assurance maladie, votre compte AMELI, votre espace personnel... et l'histoire de votre amie ?

    Sachez qu'auprès d'aucune administration ou institution vous ne vous confondez l'un et l'autre, vous êtes individus distincts et vous Huhu n'agissez pas en son nom à elle.

    De même qu'auprès du Conseil de l'ordre des médecins ? A quel titre envisageriez-vous de porter réclamation ? En tant que Huhu, ami d'une amie qui lui a relaté que... ?

    cordialement
    zen maritime

     
    Membre

    Le 02-12-2021 à 13:46

    Merci pour cette réponse remplie d'informations :)

    Concernant la CPAM c'était simplement une question. Je pensais que l'assurance maladie pouvait avoir son mot à dire. Merci de me confirmer que je ne dois pas me tourner vers eux.

    Je ne souhaite pas me confondre avec elle, je souhaitais savoir quelles étaient les suites à donner mais je n'ai jamais sous-entendu ni avancé que je m'en occuperai moi-meme. Elle est simplement dans tous ses états à l'heure actuelle et j'ai donc pris l'initiative après en avoir discuté avec elle d'essayer de me renseigner.
    Rien de plus.

    Concernant le CNOM c'est la même chose. J'essaie juste de savoir si l'action du médecin ainsi que son absence d'information à la patiente lors des 3 mois entre la prise de rdv et la date, est justifié ou pas.

    0
    + -
  • Moderateur

    Le 02-12-2021 à 15:20

      + 1000 messages


    Bonjour,

    Vous dites "je n'ai jamais sous-entendu ni avancé que je m'en occuperai moi-meme", mais relisez donc votre message initial : "Qui puis-je contacter en premier lieu ?" "Ma caisse d'assurance maladie ?"

    D'autre part, avez-vous déjà entendu parler du parcours de soins coordonnés ? Votre amie qui a déménagé et voudrait être suivie par un autre gastro-entérologue que le précédent a eu de la chance d'obtenir un rendez-vous direct, hors parcours, car assez souvent les spécialistes (autres que gynécologues, ophtalmologues, psychiatres, directement consultables hors parcours de soins) n'acceptent que les patients adressés par un médecin traitant, le plus souvent un médecin généraliste qui rédige un courrier pour le spécialiste.

    Dommage dès lors que votre amie ait manqué ce rendez-vous, et si elle n'a pas eu l'occasion de prévenir le spécialiste d'un contretemps qui l'empêchait d'honorer le rendez-vous, elle ne pouvait que s'attendre à être ensuite éconduite.

    Quant au rendez-vous suivant avec un troisième spécialiste, par l'intermédiaire de la plateforme Doctolib, quelle information votre amie aurait-elle pu attendre dans l'intervalle de 3 mois entre le moment où elle a cliqué sur l'agenda Doctolib et le jour du rendez-vous ? Est-ce que vous vous figurez qu'un médecin regarde chaque jour au planning qui va venir en consultation le trimestre suivant ? Et quand bien même, il ne voit qu'un nom sur un planning d'une Mme (...) qu'il n'a pas parmi ses patient(e)s et qui vient pour la première fois, pourquoi voudriez-vous qu'il l'appelle dans l'entre-temps ? Il n'y a eu aucun défaut d'information au cours des 3 mois qui ont précédé le rendez-vous.

    Enfin il n'y a pas non plus défaut de soins puisque votre amie est censée être déjà suivie depuis le diagnostic et la prise en charge de sa maladie inflammatoire chronique (Crohn ou RCH) par une équipe de spécialistes. Il est toujours délicat dans ces circonstances pour un autre spécialiste de prendre le relais, sans se concerter d'abord avec les praticiens qui ont assuré la prise en charge première. Et c'est dans l'intérêt des patient(e)s qu'il importe que ce relais soit coordonné, concerté.

    Pour finir, j'ajouterai qu'il n'est jamais bien facile de se sentir à l'aise en consultation de gastroentérologie, tout particulièrement s'il y a des atteintes lésionnelles basses qui impliquent des examens, certains intrusifs, proctologiques.

    cordialement
    zen maritime 
    Membre

    Le 02-12-2021 à 17:13

    Merci encore pour toutes ces précisions.

    En effet, j'ai écrit mon texte à la première personne et je m'en excuse, c'est une erreur de formulation de ma part.

    Concernant le refus de suivi, je n'y vois aucun problème, le praticien étant libre de refuser des patients.
    Ce qui me gène c'est plutôt le fait d'accepter un patient puis de lui dire ensuite au rendez-vous "Non on vous prends pas".

    Elle est effectivement CENSEE être suivie par une équipe de spécialistes, équipe qui change en permanence dû déjà aux déménagements, mais également à la disponibilité de ces spécialistes qui est ... peu arrangeante, pour euphémiser.

    Concernant le fait d'être à l'aise en gastroentero, on parle de quelqu'un qui a déjà subi des mois en hôpital à être un animal de foire pour internes. 

    Si ce praticien la gène, la raison est plus grave qu'une simple "pudeur" de patient, mais par respect je préférais simplement ne pas m'étaler sur le sujet.

    Concernant le défaut d'information, il est donc parfaitement naturel qu'un cabinet dont un des praticiens refuse de prendre en charge une patiente, puisse accepter un rendez-vous, pour qu'ensuite le nouveau praticien refuse la personne qui se présente au rendez-vous ?

    ?a me paraît parfaitement fou, notamment pour les personnes qui ont besoin de traitements pour survivre qui ne peuvent être délivrés que sur ordonnance d'un spécialiste.


    Mais soit, merci pour toutes ces informations, j'y vois un peu plus clair même si je reste franchement dégouté de l'attitude de ce praticien. 
    Moderateur

    Le 02-12-2021 à 17:57

    En fait quand vous écrivez "Ce qui me gène c'est plutôt le fait d'accepter un patient puis de lui dire ensuite au rendez-vous "Non on vous prends pas"... pour être exact c'est la plateforme Doctolib qui a proposé un créneau de rendez-vous, et que votre amie a saisi, c'est de la gestion informatisée d'agenda de consultation et non ce que voulez y voir d'engagement de la part d'un médecin de prendre en charge tel patient(e).

    Et comme je vous l'ai déjà mentionné, beaucoup de médecins ne s'intéressent que seulement la veille, voire le jour même, à qui va venir ce jour-là en rendez-vous. Ils ne pointent pas des semaines avant qui s'est inscrit au planning, d'autant qu'au fil des semaines cela change sans cesse (désistements, reports...)

    S'agissant de ce que vous dites du traitement, oui il existe des médicaments dont la prescription est catégorisée comme restreinte, certains sont mêmes réservés à une prescription hospitalières, d'autres sont prescriptibles en ville mais exclusivement par un spécialiste ou certains spécialistes.

    C'est souvent du fait que le traitement doit être prescrit dans une indication bien définie, bien diagnostiquée, et selon des critères que seul un spécialiste a la compétence et/ou les techniques pour en juger. Cela peut tenir aussi à des précautions d'emploi strictes, tout cela ayant été spécifié par des autorités de santé (ANSM, HAS) avant que le médicament ne soit autorisé à la commercialisation.

    cordialement
    zen maritime 
    0
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