Logo Juritravail 01 75 75 36 00
01 75 75 36 00
Votre abonnement juridique

Accueil » Professionnel » Droit de la santé

Forum Responsabilité du professionnel

Décès 48h après rdv chez le généraliste déclaré traitant officiel du patient

Forum Responsabilité du professionnel

Bienvenue sur le forum Responsabilité du professionnel. Vous avez des questions ou vous souhaitez échanger avec d'autres internautes sur le forum de Juritravail ?
Inscrivez-vous pour poser gratuitement vos questions juridiques, apporter des réponses à d'autres membres, et participer aux fils de discussions.

Vous avez une question ? Posez-la sur notre forum juridique


Visiteur

Le 16-03-2024 à 17:47

Bonjour, le 12 octobre 2006 mon beau-père se rend chez son généraliste pour envisager une hospitalisation le mois suivant pr traiter son alcoolisme entraînant la formation de varices oesophagiennes.  Alcoolisme+ diabète connu dû docteur+ connaissance de l'état psychique du patient suite au décès le même mois de sa femme (ma mère) il lui donne des diurétiques pr apparemment une rétention d'eau apparue d'un coup... Mais en connaissant son alcoolisme, son diabète qu'il ne traitait qu'à moitié a cette période, une santé mentale fragile... Mais malgré tous ces signaux il faut qu'il pisse et ça ira mieux en clair??!!! 

Malheureusement , même si il n'a pas fait plus de mal certes il n'a pas su faire son travail , il émis un diagnostic et une prescrit une solution médicamenteuse qui n'avait pas lieu d'être. Il devait lui prescrire les examens ou traitements adéquat pour . Rien qu'en l'oscultant, comme tout Doc qui regarde nos ganglions dans la gorge ect... Et étant son voisin, le voyant chaque jour, il ne pouvait pas se tromper a ce point.... c'est incompréhensible. Inconcevable pour une médecin , de faire une telle erreur, un tel manque de discernement sur le symptômes alarmant du defunt... Les varices étaient bien présentes ce jour là, il avait des signes tellement clairs et significatifs d'un alcoolique qui débute une syrose= ventre anormalement gonflé et soudain.... sans raison + palpation de l'abdomen qui était dure comme une pierre. Alors que 3 jours plus tôt ventre "plat" car nourriture très basique et quantité limitée digne d'un alcoolique rassasié par l'alcool... Il avait unegène lors de la déglutition.... Bref il a été retrouvé entrain de vomir du sang et malgré une hospitalisation à 10h il est décédé a 12h le 15/10/2006 soit 2h plus tard et 72h suivant le rdv fatal chez son généraliste. C'était ya 18 ans et même si l'argent ne ramène pas les gens j'aurais juste voulu qu'il se rende compte qu'il est fautif. Car pr lui il est exempt de ttes possibles fautes de quelques natures qu'elles soient. 
 Malgré la prescription est il possible de procéder à un recours, a une procédure pr tenter une justice ou une indemnisation ?

 


Répondre au sujet

Attention : Les réponses apportées ci-dessous peuvent être juridiquement erronées.
Nous vous invitons pour toute question pouvant avoir des répercutions à consulter un Avocat.

Répondre Répondre

  • Moderateur

    Le 16-03-2024 à 18:03

      + 1000 messages


    Bonjour.

    18 ans plus tard, vous êtes sérieux ?

    Cdt.
    +1
    + -
  • Moderateur

    Le 16-03-2024 à 19:46

      + 1000 messages


    Bonjour,

    Lorsque l'alcoolisme chronique entraîne une hépatopathie (atteinte du foie) jusqu'au stade de cirrhose se développe ce que l'on appelle une hypertension portale, c'est une surpression dans le système veineux qui ramène le sang au coeur, en résulte des varices au niveau des veines de l'oesophage dont le risque est qu'elles se rompent. Contrairement à ce que vous semblez croire ce ne sont pas là les signes d'un début de cirrhose mais d'un stade très très évolué, et preuve en est les signes de décompensation dont vous parlez, apparus soudainement, le ventre qui gonfle, distendu en quelques jours, cela s'appelle de l'ascite, c'est de l'eau dans l'abdomen, cela se traite en première approche par diurétique, ensuite les vomissements sanglants là c'est une hémorragie interne par rupture de varice, il arrive que ce soit foudroyant. Au stade où en était votre beau-père, de maladie cirrhotique très avancée, on dénombre chaque année en France au moins 10 000 décès.

    cordialement
    zen maritime 
    +1
    + -

Répondre au sujet

Pour commenter cet article, veuillez vous connecter ou compléter le formulaire ci-dessous :





Je souhaite être prévenu(e) des nouvelles contributions publiées sur ce sujet


Voir les conditions générales d'utilisation

Ces informations, nécessaires au traitement de votre demande, sont destinées au Juritravail et à la société WENGO SAS. Conformément à la loi relative aux fichiers, à l'informatique et aux libertés, vous bénéficiez d'un droit d'opposition, d'accès et de rectification des informations par mail à info@juritravail.com

A voir également

Retour en haut de la page

Autres thèmes associés