Enquête agression sexuelle et viol qui se complique

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Eden36 Le 10-11-2022 à 07:33

Bonjour, dans le cadre d’une enquête qui implique au moins 4 victimes (agressions sexuelles et viols) pour un même agresseur, j’ai reçu des messages d’insultes horribles de la part d’une autre victime, qui m’accuse d’avoir remis en question sa déposition. J’aurais selon elle affirmé qu’elle était consentante, chose absolument fausse. Je me demande si les enquêteurs n’ont pas volontairement ou involontairement déformé mes propos pour mettre à l’épreuve nos dépositions. Le choc que je vis suite à ces messages d’insultes (notamment que je ne vaux pas mieux que mon agresseur), me replongent dans un état antérieur très très difficile à vivre et je ne sens plus en sécurité dans cette enquête. A ce jour je n’avais fait qu’une main courante et tout cela me dissuade fortement de ne pas porter plainte. Que me conseillez-vous de faire à ce stade ? Hier j’ai appelé le commandant en charge de l’enquête et il m’assure que mes propos n’ont jamais été déformés. C’est une situation horrible et les insultes sont pour moi tout aussi violentes que l’agression elle-même.

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Alainverce · Answer 1 · Le 10-11-2022 à 10:30

Moderateur

Alainverce Le 10-11-2022 à 10:30

+ 1000 messages

Bonjour.

Comment essayer de vous aider, on ne sait pas qui vous êtes dans cette affaire, quel rôle vous avez joué ou pas ?

Cdt.

Membre

Eden36 Le 10-11-2022 à 11:00

Bonjour, je suis l?une des victimes et la femme à l?auteur des injures et menaces est également victime du même agresseur. Les agressions ou viols ont eu lieu dans le cabinet de l?agresseur. Mon rôle n?est autre que celui de victime et pour l?avancement de l?enquête, les témoignages sont réunis.

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Eden36 · Answer 2 · Le 10-11-2022 à 11:00

Bonjour, je suis l?une des victimes et la femme à l?auteur des injures et menaces est également victime du même agresseur. Les agressions ou viols ont eu lieu dans le cabinet de l?agresseur. Mon rôle n?est autre que celui de victime et pour l?avancement de l?enquête, les témoignages sont réunis.

Isadore · Answer 3 · Le 10-11-2022 à 10:40

Membre

Isadore Le 10-11-2022 à 10:40

+ 1000 messages

Bonjour,

A vous de voir quelle est la meilleure conduite à tenir.

On ne peut exclure que cette victime ait développé des troubles du comportement. J'ai entendu parler du cas d'une victime de violences conjugales qui avait développé une sorte de délire de persécution et considérait les autres victimes de son ancien concubins comme des "usurpatrices" qui fabulaient pour lui voler sa place (de victime et de compagne), c'était assez particulier.

Il y a aussi des cas où une victime a une meilleure résilience qu'une autre, et celle-ci peut aussi ressentir une forme de jalousie et avoir l'impression que ceux qui ont l'air d'avoir moins souffert qu'elle sont pas de "vraies" victimes.

Ou elle vous a pris pour une autre personne.

Ou elle est tout simplement malveillante, une personne détestable peut avoir été victime d'un crime.

Connaissez-vous cette personne ? Sinon, comment a-t-elle eu vos coordonnées ?

Le plus urgent est de prendre des mesures pour empêcher cette personne de vous contacter de nouveau.

Vous avez le droit de déposer plainte, et ne devez pas hésiter à le faire si vous pensez que c'est dans votre intérêt. Vous pouvez aussi ne pas le faire si vous n'en avez pas envie. Vous pouvez aussi attendre et déposer plainte plus tard si vous changez d'avis. La priorité, c'est vous.

N'hésitez pas à vous faire aider de votre médecin et à prendre conseil auprès de votre avocat.

Membre

Eden36 Le 10-11-2022 à 11:20

Bonjour et merci pour votre réponse. Avec cette seconde victime qui est donc auteure de violence verbale à mon égard, nous avions été en contact quelques semaines (alors que nous ne nous connaissions absolument pas) pour faire avancer l?enquête. Cette femme m?avait contactée sur un réseau social car elle voulait initialement que nous nous venions en aide. Ce serait très long à expliquer la manière dont elle a su que j?étais aussi victime mais en résumé, elle était en recherche active d?autres victimes. J?étais initialement très très réticente pour porter plainte ni même en parler car je n?arrivais pas à guérir en parlant sans arrêt de cette agression, d?autant plus que l?agresseur avait déjà mandaté une personne pour m?intimider. Puis j?avais accepté de déposer une main courante. Tout se passait normalement jusqu?à ce que je reçoive de la part de cette femme les fameux blocs d?injures. A partir de ce moment, je me suis sentie très très agressée et je n?arrive toujours pas a comprendre pourquoi elle pense que j?ai dénigré ses propos. J?ai la copie de ma main courante et son nom est évoqué en tant que victime aussi. Il y a un chapitre qui m?échappe, c?est pourquoi je me suis demandée ce qu?il s?était dit entre elle et la police pendant sa déposition. J?ai sérieusement pensé à déposer plainte contre elle, car son but était de me faire souffrir et elle a réussi. Sur votre analyse quant aux réactions qui peuvent être très différentes, je suis très d?accord. Pour résumer, moi je suis la victime qui évite le problème sinon je tombe dans la dépression et elle en parle beaucoup, retourne beaucoup les faits dans sa tête. Je pense que je vais me laisser l?option de déposer plainte ou alors je ferai une main courante contre elle. La violence gratuite n?est pas excusable. Elle pense notamment que je suis une faible et qu?elle a le courage de porter plainte pour nous toutes. De la méchanceté sans nom, nous avons tous nos limites et rien n?excuse un tel degré d?acharnement. Je vais prendre conseil auprès d?un avocat, vous avez tout à fait raison et reprendre également quelques séances de psy. Tellement en colère...?merci encore.

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Membre

Isadore Le 10-11-2022 à 11:24

Je vous en prie, je vous souhaite bon courage.

Quelles que soient ses raisons, cette personne n'a aucun droit de faire preuve d'une telle méchanceté à votre égard.

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Eden36 · Answer 4 · Le 10-11-2022 à 11:20

Bonjour et merci pour votre réponse. Avec cette seconde victime qui est donc auteure de violence verbale à mon égard, nous avions été en contact quelques semaines (alors que nous ne nous connaissions absolument pas) pour faire avancer l?enquête. Cette femme m?avait contactée sur un réseau social car elle voulait initialement que nous nous venions en aide. Ce serait très long à expliquer la manière dont elle a su que j?étais aussi victime mais en résumé, elle était en recherche active d?autres victimes. J?étais initialement très très réticente pour porter plainte ni même en parler car je n?arrivais pas à guérir en parlant sans arrêt de cette agression, d?autant plus que l?agresseur avait déjà mandaté une personne pour m?intimider. Puis j?avais accepté de déposer une main courante. Tout se passait normalement jusqu?à ce que je reçoive de la part de cette femme les fameux blocs d?injures. A partir de ce moment, je me suis sentie très très agressée et je n?arrive toujours pas a comprendre pourquoi elle pense que j?ai dénigré ses propos. J?ai la copie de ma main courante et son nom est évoqué en tant que victime aussi. Il y a un chapitre qui m?échappe, c?est pourquoi je me suis demandée ce qu?il s?était dit entre elle et la police pendant sa déposition. J?ai sérieusement pensé à déposer plainte contre elle, car son but était de me faire souffrir et elle a réussi. Sur votre analyse quant aux réactions qui peuvent être très différentes, je suis très d?accord. Pour résumer, moi je suis la victime qui évite le problème sinon je tombe dans la dépression et elle en parle beaucoup, retourne beaucoup les faits dans sa tête. Je pense que je vais me laisser l?option de déposer plainte ou alors je ferai une main courante contre elle. La violence gratuite n?est pas excusable. Elle pense notamment que je suis une faible et qu?elle a le courage de porter plainte pour nous toutes. De la méchanceté sans nom, nous avons tous nos limites et rien n?excuse un tel degré d?acharnement. Je vais prendre conseil auprès d?un avocat, vous avez tout à fait raison et reprendre également quelques séances de psy. Tellement en colère...?merci encore.

Isadore · Answer 5 · Le 10-11-2022 à 11:24

Je vous en prie, je vous souhaite bon courage.

Quelles que soient ses raisons, cette personne n'a aucun droit de faire preuve d'une telle méchanceté à votre égard.

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