Principe
Lorsque l'auteur d'une infraction n'est pas interpellé immédiatement par les forces de l'ordre, le titulaire du certificat d'immatriculation du véhicule reçoit à son domicile un avis de contravention, notamment en cas de contrôle automatisé (radar) ou de procès-verbal (PV) électronique. Mais, cela ne veut pas dire qu'il était forcément le conducteur du véhicule lorsque l'infraction a été commise.
Contestation en cas de connaissance de l'identité de l'auteur de l'infraction
La contestation de cette amende forfaitaire est possible en remplissant le « formulaire de requête en exonération » accompagnant l'avis de contravention. Il faudra cocher la case indiquant que le véhicule a été « prêté ou loué », et indiquer les coordonnées précises du conducteur potentiel (1) :
- nom, prénom, sexe ou nom de la société et raison sociale ;
- date et lieu de naissance ;
- adresse complète ;
- n° du permis de conduire ;
- date de délivrance et identité de la personne ayant délivré le permis.
Il est préférable de joindre une photocopie du permis de conduire de la personne conduisant le véhicule ou étant susceptible de le conduire lors de l'infraction. L'original de l'avis de contravention et la ou les pièces justificatives sont à envoyer par lettre recommandée avec demande d'avis de réception (2), à l'officier du ministère public dont l'adresse figure sur la première page, en respectant le délai de 45 jours pour l'envoi de cette contestation (3). Aucun paiement, ni consignation n'est nécessaire dans ce cas-là.
Alors, la personne indiquée comme conducteur du véhicule recevra le même avis de contravention à son nom et à son domicile. Mais, celle-ci pourra à son tour, contester être l'auteur de l'infraction et en rapporter la preuve. Dans cette hypothèse et si la contestation est considérée comme justifiée, le titulaire du certificat d'immatriculation restera redevable de l'infraction.
En cas de fausse déclaration sur la requête en exonération, l'auteur s'expose à une amende de 5 ème classe soit 1.500 euros d'amende (4), mais également à des sanctions pénales pour dénonciation calomnieuse (5) ou faux (6).
Ce que pensent nos clients :
Tillo L.
le 21/01/2017
Il y a une grande diversité de cas qui sont développés , et avec clarté .