Droit de retrait : préserver votre sécurité, en respectant les limites posées par le Code du travail et la jurisprudence
Le Code du travail autorise, dans certaines situations, l’exercice des droits d’alerte et de retrait, permettant de cesser le travail.
Droit d’alerte et droit de retrait ne peuvent être déclenchés que si vous vous trouvez dans une situation de danger grave (pouvant faire peser une menace sur votre vie ou votre santé) et imminent (c’est-à-dire sur le point de se produire). Votre santé et/ou votre propre sécurité doit être en jeu !
Vous n’avez pas besoin d’attendre que votre CSE (Comité Social et Économique) se prononce sur la gravité des faits, ou qu’il exerce lui-même son droit d’alerte, car c’est un droit propre à tout salarié.
Dans quels cas utiliser ce dossier ?
Néanmoins, il est important de savoir dans quelles circonstances vous pouvez, ou non, exercer votre droit d’alerte ou de retrait, et de respecter la procédure requise.
En effet, votre employeur peut vous infliger une sanction pouvant aller d'une retenue sur votre salaire pour les journées chômées, à votre licenciement si vous n'avez pas un motif raisonnable d'user de votre droit de retrait, ou si votre comportement s'apparente à un acte d'indiscipline.
Quelles sont les différences existantes entre droit d'alerte et droit de retrait ? Quelles étapes et quel formalisme êtes-vous tenu de respecter ? Quelles situations légitiment l'exercice de votre droit de retrait ? Au contraire, dans quels cas l'exercice de votre droit peut-il être considéré comme abusif par le juge ?
Contenu du dossier :
Pour répondre à vos questions, ce dossier contient les informations dont vous avez besoin pour mettre en œuvre légitimement votre droit d'alerte ou de retrait, notamment :
- la définition des droits d'alerte et de retrait, et de leur cadre juridique (obligation/faculté, différences théoriques et pratiques, titulaire(s) du droit, procédure applicable, rémunération, droits et obligations de l'employeur, sort du licenciement prononcé en raison de l'exercice du droit de retrait) ;
- des illustrations concrètes des situations ayant légitimé l'exercice de son droit de retrait par un salarié, ou au contraire reconnues comme une utilisation abusive de celui-ci (pandémie, canicule, température basse, harcèlement, risques psychosociaux, etc.) ;
- la définition du droit d'alerte en cas de risque grave pour la santé publique ou l'environnement (définition, modalité de mise en œuvre, risques encourus en cas de désaccord avec l'employeur) ;
- les cas particuliers notables en matière de droit de retrait (fonctionnaires d'État, de la fonction publique hospitalière (FPH) ou territoriale (FPT), contrats d'apprentissage).
Ce que pensent nos clients :
Michel B.
le 03/08/2017
Michel P.
le 21/09/2016
c,est exatement le dossier que je rechercher
Arlette P.
le 29/08/2016
Canicule 42°à l'intérieur de l'auto-école. pas d'eau fraîche à disposition, aucun ventilateur. avec ce dossier mon patron ne peut déduire les journées de mon salaire.
Alain D.
le 27/03/2016
Synthétique et concret
Christian B.
le 26/11/2014
Le contenu répond aux questions qui se posaient.