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Nous avons fait appel à un artisan pour des travaux de rénovation extérieure sur notre toiture (changement de gouttières, installation de placage en PVC)
Le devis a été établi en mai 2023 avec acompte versé en août pour des travaux prévus en septembre, reportés à mai 2024 (raisons de santé artisan).
En amont de ce chantier, nous devions rénover notre balcon (étanchéité, carrelage, évacuations), n'y arrivant pas seuls nous avons demandé à ce même artisan. Il était ok pour ajouter cela.
Les travaux ont débuté le 22 mai 2024.
Le 23 mai, nous avons demandé l'arrêt des placages PVC sous le balcon, car il devait d’abord refaire l’étanchéité et les évacuations du balcon.
Il nous a alors indiqué qu'il ne pourrait pas garantir les travaux du balcon, ce qui nous a contraints à faire appel à une autre entreprise (6-28 juin 2024).
Dès le 23 mai 2024, nous avons signalé des soucis : manque de propreté, risques d’endommager le carrelage et le mobilier.
Ces points ont été peu respectés : déchets PVC, tâches de silicone, et éclats sur les carreaux.
Fin mai, nous avons validé l’ajout d’un traitement hydrofuge (+800) et payé deux acomptes (2000 chacun).
Le 6 juin, insatisfaits de la qualité des travaux, nous avons demandé des corrections (baguettes et PVC mal posés).
Il a promis de changer les carreaux endommagés, mais cela n’a pas été fait.
Les travaux ont repris le 12 juillet après l’intervention sur le balcon. Les gouttières ont été installées par une entreprise sous-traitante le 13 juillet, après un mois sans gouttières malgré de fortes pluies.
L’artisan a mal évalué le chantier : des évacuations ont été grossièrement modifiées avec des coudes inesthétiques, et une tuile a été découpée à la disqueuse.
Le 16 juillet, un contrôle a été effectué avec corrections mineures et paiement de 2000 supplémentaires (total réglé : 9000 sur 16 334). Un rendez-vous final a été fixé au 19 juillet.
Lors de ce rendez-vous, nous avons fait état de notre insatisfaction sur le rendu des travaux, photo à l'appui et indication sur place.
Pour l'artisan tout était bien réalisé, bien qu'il y ait des malfaçons, et qu'il ne souhaitant rien reprendre. En geste commercial il pouvait nous proposer 300 de réduction.
19 et 20 juillet 2024 Gouttières débordant à la première pluie (20 juillet), provoquant des infiltrations. -> Cause crapaudine enfoncée, retirée par l'entreprise sous traitante qui s'est présenté sans rdv le 22/07/24 à 9h
Conséquences : Placages PVC déjà décollés en août et cela continue à ce jour
L’artisan a proposé une réduction de 300, que nous avons refusée, exigeant la reprise des travaux. Après plusieurs échanges, nous avons réglé le solde de 7334 le 25 juillet, tout en lui demandant de respecter ses engagements (courriers recommandés restés sans réponse).
Face à son inaction, nous avons sollicité un conciliateur en octobre 2024 et déposé une demande de conciliation le 1er novembre. Lors du rendez-vous du 11 décembre, nous avons demandé le remboursement de 7500 (ligne du devis pour le PVC), afin de faire intervenir une autre entreprise. Il a refusé, et la conciliation a échoué.
Malgré une facture de près de 17 000, les travaux réalisés tombent en lambeaux, et notre assurance juridique ne couvre pas ce litige. Nous envisageons de porter l’affaire au tribunal.
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