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Bubzi Le 02-01-2022 à 01:26
J’ai été en thérapie pendant 7 mois avec un psychologue, à cause d’une dépression. J’ai été en plein transfert amoureux et en pleine dépendance. Mon psychologue le savait (je le lui avais confié) et, après une séance où j’exposais pour la première fois ma vie sexuelle, m’a proposé d’aller boire un verre. J’ai donc arrêté la thérapie car elle n’était pour moi plus possible, et je lui ai proposé que l’on se rencontre en dehors. Suite à cela, j’ai découvert que mon psychologue souhaitait coucher avec moi (nous avons presque 20 ans d’écart, j’ai 23 ans). Il me faisait de nombreuses suggestions pour casser mes barrières et me séduire, car je lui avais exprimé que je ne souhaitais pas être son plan cul mais être son amie, voulant moi même être psychologue. Il me demandait notamment si j’avais déjà couché avec quelqu’un que j’aime, sachant que j’étais toujours amoureuse du psychologue. Il me disait entre autres, frustré, qu’il aurait pu mettre du ghb dans mon verre et me violer, mais qu’il ne le ferait pas. Malheureusement étant pleine d’admiration pour lui, j’ai cédé. Je ne pense pas avoir été la seule patiente dont il s’est servi pour assouvir son désir. Je sais qu’il couchait avec d’autres femmes dans son cabinet, mais aucune certitude s’il s’agissait ou non de patientes. Me connaissant, je sais que ça ne serait pas arrivé s’il n’y avait pas eu ce transfert amoureux. Je n’ai jamais été dans la séduction avec lui.
J’aimerais qu’il n'ait plus le titre de psychologue car, pour avoir été sa confidente, j’estime qu’il n’a aucune éthique et qu’il ne sait poser ses propres limites. De même, il est irresponsable, ce qui pose un problème moral dans ce corps de métier où l’on est seul face à son patient, sans contrôle extérieur. Il est dangereux pour des individus vulnérables qui n’auraient que lui comme repère et qui lui font confiance, ce qui était mon cas.
Ses interprétations étaient perverses et traduisaient ses pensées. Il m’a confié aimer l’emprise qu’il a sur les individus. Il m'annonçait fièrement qu'il s'était déjà masturbé sur des photos d'enfants et qu'il appréciait coucher avec des femmes qui s'étaient faites violer, surtout lorsqu'elles pleuraient pendant l'acte.
Le code de déontologie des psychologues n’a pas de valeur légale, dois-je passer par le pénal et déposer plainte pour abus de faiblesse ? Me conseillez vous plutôt le civil ? C'est un homme très intelligent, avec plus de 145 de QI. Il savait ce qu'il faisait : il souhaitait que notre relation ne soit plus thérapeutique "juridiquement" en me suggérant ce verre, afin qu'elle n'ait plus cette dynamique, peu importe qu'elle en conserve tous les effets - il les renforçait en me faisant croire qu'il m'aimait. Si c'est malsain, j'ai peur que ça n'ait pas de portée légale : ça voudra dire qu'il peut recommencer en justifiant qu'"elles avaient le choix", sous-estimant son emprise sur des individus faibles.
Je dispose de messages et d'enregistrements... Malgré la confusion qu'il parvient presque à semer, il a admis également qu'il m'avait utilisé, et il s'est excusé que les problèmes dans sa vie personnelle soient venus se répercuter sur moi, et qu'il avait très mal interprété mes intentions au départ. J'estime que ça n'aurait jamais dû être le cas et qu'il n'y avait rien à interpréter.
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