En matière de sécurité, l'employeur est tenu, envers le salarié, à une obligation de moyens renforcée : concrètement, cela signifie que l’employeur doit prendre toutes les mesures possibles pour assurer la santé et la sécurité de ses salariés (et peut se dégager de sa responsabilité s’il démontre, en cas de litige, qu’il a bien répondu à son obligation sans commettre de faute).
Dans le cadre de ces dispositions, la loi prévoit que le bénéfice de la faute inexcusable de l'employeur est de droit pour le (ou les) salarié(s) qui seraient victimes d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle alors qu'eux-mêmes ou un membre du CSE avaient signalé le risque à l'employeur, qui s'est matérialisé (1).
Les juges ont par exemple décidé que la chute d'un salarié provoquée par le caractère glissant des marches de l'escalier, dépourvu de main courante, alors que cette situation dangereuse pour les usagers avait été signalée par l'intéressé à son employeur, permettait au salarié de faire jouer, de droit, la faute inexcusable de son employeur (2).
La faute inexcusable permet à la victime ou à ses ayants droit de prétendre à une indemnisation complémentaire (3). Elle donne lieu à une majoration de la rente forfaitaire allouée et permet de demander réparation de divers préjudices (esthétique et d'agrément, de souffrance physique, morale, perte de possibilité de promotion...).
De son côté, l'employeur est tenu de rembourser la CPAM des réparations accordées à la victime (4).
Ce que pensent nos clients :
Michel B.
le 03/08/2017
Michel P.
le 21/09/2016
c,est exatement le dossier que je rechercher
Arlette P.
le 29/08/2016
Canicule 42°à l'intérieur de l'auto-école. pas d'eau fraîche à disposition, aucun ventilateur. avec ce dossier mon patron ne peut déduire les journées de mon salaire.
Alain D.
le 27/03/2016
Synthétique et concret
Christian B.
le 26/11/2014
Le contenu répond aux questions qui se posaient.